L’Afrique subsaharienne est à l’honneur cette année au forum Mondial du bâtiment. Du 2 au 6 novembre prochain, les trois salons phares du bâtiment, Batimat, Interclima+elec et Ideobain se réunissent  au Parc des expositions de Paris Nord Villepinte pour constituer le tout

1^er mondial du Bâtiment. 

Ce rendez-vous qui se tient tous les deux ans réunit  tous les professionnels du bâtiment et de l’architecture. Et regroupe l’offre la plus exhaustive au monde en termes de solutions, d’innovations, de démonstrations et de formations. Pour l’édition 2015, l’événement veut s’ouvrir en Afrique subsaharienne en particulier l’Afrique de l’ouest où de véritables enjeux en matière d’infrastructures se présentent. A l’instar du Plan Sénégal Emergent au Sénégal,  le plan Stratégique Cote d’Ivoire pays émergent, le plan Gabon émergent. 

Lesquels plans mettent en orbite la question des infrastructures de nouvelles générations. Dans cette perspective, Reed exposition, promoteur du Mondial du Bâtiment, veut évaluer avec les décideurs politiques les projets du Sénégal dans le cadre du Pse. Et ainsi, engager avec eux de nouveau projets.  « Ce forum offre des matériaux et solutions des bâtiments d’aujourd’hui et de demain exposés par 2600 industriels du secteur, explique Guillaume Loizeaud, Directeur construction Reed exposition. Pendant 5 jours, 350000 décideurs et metteurs en œuvre  s’y retrouvent pour acheter, s’inspirer et référencier les innovations. Il s’agit du plus grand salon organisé en île de France qui donne des réponses aux innovations technologiques ».

Un espace entièrement dédié à l’Afrique sera mis sur pied au cœur des salons où les décideurs et les exposants pourront échanger sur les problématiques du continent et les enjeux locaux.  

Pour sa part, Kader Ndiaye, président du syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics, a souligné l’importance de participer à un tel événement. « Ce salon est d’un apport technologique certain pour nous. Il nous permet de voir ce qui se fait à l’international et aussi  une mise à niveau de nos professionnels en matière d’évolution technologique », explique-t-il.