La finale de la NBA Cup à Las Vegas oppose deux équipes portées par la même intensité, dans un contexte qui rappelle déjà celui des playoffs, bien plus tôt que prévu dans le calendrier NBA. Le Knicks de New York et les Spurs de San Antonio abordent ce rendez-vous avec le sentiment que ce match compte davantage qu’une simple rencontre de saison régulière. Les joueurs sont conscients de l’enjeu sportif, physique et mental que représente ce rendez-vous à Las Vegas en pleine saison.

Pour OG Anunoby, ailier des Knicks britannique aux origines nigérianes, cette finale représente avant tout un test. De retour sur le terrain après une blessure, il voit dans cette rencontre une occasion de mesurer le niveau réel des deux équipes. Selon lui, l’intensité se rapproche de celle des playoffs et peut donner le ton pour la suite de la saison. Une intensité qui impose aussi une gestion rigoureuse des corps, alors que le calendrier NBA est long et exigeant. Anunoby insiste sur les fondamentaux: récupération, sommeil, alimentation, soins et travail en salle, afin de tenir la durée.

Son coéquipier Josh Hart partage ce sentiment particulier autour de la NBA Cup: il décrit une ambiance différente, sans être exactement celle des playoffs, mais suffisamment forte pour donner plus d’importance aux matchs du début de saison. Cette intensité accrue a toutefois un impact physique réel. Hart évoque des corps déjà sollicités, nécessitant beaucoup de soins, de glace et des bains de récupération, avec l’objectif de tenir jusqu’à la pause du All-Star Game.

Le pivot et ailier de New York Mitchell Robinson souligne lui aussi le caractère unique de l’événement. Pour lui, la NBA Cup, encore récente dans la ligue, prend une dimension particulière à Las Vegas. Être présent dans ce contexte neutre, se battre pour un trophée en pleine saison, renforce le sentiment de vivre quelque chose d’exceptionnel.

Côté San Antonio, cette finale confirme la montée en puissance d’un groupe jeune mais ambitieux. À seulement 21 ans, Stephon Castle estime que ces matchs apportent un enjeu supplémentaire dès le début de la saison. Il rappelle que ce n’est pas un match de saison régulière classique et que cela crée quelque chose de plus pour lequel se battre. L’impact de Victor Wembanyama reste central au sein de l’équipe. Castle le décrit comme un joueur unique dans la ligue, dont la présence change immédiatement la dynamique collective et dont l’absence est difficile à compenser.

Devin Vassell insiste sur la continuité et la concentration du groupe. Selon lui, les Spurs sont restés focalisés depuis le début de la saison, même si l’intensité augmente à l’approche de la finale. Il décrit Wembanyama comme un coéquipier exemplaire, toujours prêt à encourager, à donner des retours positifs et capable, sur le terrain, de réaliser des actions que personne d’autre ne peut produire. Son retour est perçu comme un élément déterminant.

Le vétéran Harrison Barnes apporte une lecture plus globale de la NBA Cup. Il rappelle que ce tournoi était un objectif collectif fixé avant même le début de la saison. Après avoir observé les éditions précédentes, les Spurs voulaient savoir s’ils étaient capables d’aller au bout. Être aujourd’hui en finale représente quelque chose de spécial pour le groupe. Comme leader veteran du groupe, Barnes souligne l’importance de partager son expérience tout en laissant à chacun la liberté de se développer à son propre rythme.

À Las Vegas, cette finale entre Knicks et Spurs illustre l’évolution de la NBA Cup, organisée pour la troisième année consécutive. Saison après saison, le tournoi s’impose comme un rendez-vous à part dans le calendrier NBA. Plus qu’un simple événement en saison régulière, il installe désormais une intensité, une pression et une préparation proches des playoffs, envoyant un message clair à toute la ligue: la compétition commence bien avant le printemps.