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Football - Sélectionneur des « Lions» : Comment Abdoul Mbaye a compliqué la tâche à Mbagnick Ndiaye

Auteur: Mamanding Nicolas SONKO

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Il faudrait s’attendre à la fin de la semaine prochaine, voire plus, pour connaître le nom du successeur de Joseph Koto sur le banc de touche des «Lions». Selon une source fédérale, ce choix sera opéré de concert avec la tutelle pour déterminer le meilleur profil.  

Le successeur de Joseph Koto sur le banc de touche des «Lions» du football ne sera pas connu de sitôt. Du moins, si on en croit à une source bien autorisée. L’Etat, par le biais du Premier ministre Abdoul Mbaye, s’oriente vers l’expertise étrangère. Une piste à laquelle, Mbagnick Ndiaye, ministère des Sports, voudrait bien tourner le dos. «Parce qu’il a encore à travers la gorge, l’amère expérience d’Henri Kasperczak qui avait abandonné la «tanière» des «Lions» en pleine compétition. C’était au Ghana, lors de la phase finale de la Can 2008», avance une source du département des Sports.. Et selon notre interlocuteur, c’est la sortie du Pm qui pose un dilemme aujourd’hui. «Parce que, que Mbagnick Ndiaye ne partage pas la même vision. Il pense plus à une expertise locale sur le banc de touche des «Lions», affirme-t-on.

Revenant à la charge, notre source fédérale renseigne que c’est cette situation de confusion qui retarde le choix définitif du futur patron du banc de touche des «Lions». «Le Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football se refuse de procéder à un choix précipité qui pourrait engendrer d’autres conséquences regrettables». Joint hier, par téléphone, notre interlocuteur fait noter qu’eux (les fédéraux) sont en train d’y travailler en étroite collaboration avec les techniciens du ministère des Sports pour s’accorder sur le meilleur profil. «On a notamment fait parvenir la short-liste où nous avons détaillé les critères qui ont guidé nos choix. Ne détenant pas le cordon de la bourse, nous tenons à ce que le choix définitif soit opéré de concert avec la tutelle», a détaillé notre interlocuteur.

Sur cette short-liste de la Fsf, on avance les noms d’Aliou Cissé, d’Alain Giresse et du technicien allemand, Walke Sinke… Des trois, le dernier nommé serait plus en bonne position. Une information que réfute une autre source fédérale. «Je ne sais pas d’où les gens sortent ce qu’ils avancent par presse interposée. Mais, il faut noter que ni la Fédération sénégalaise de football, encore moins le ministère n’a avancé un choix définitif», fait noter notre interlocuteur. Selon qui, avec les enseignements tirés du contrat manqué de Pierre Lechantre et l’amère expérience vécue avec Joseph Koto, la Fédération ne souhaite vraiment pas connaître une autre désillusion de plus. «C’est vrai que le match Sénégal-Angola, c’est en mars prochain. Autrement dit, c’est dans trois mois. Et c’est vrai aussi que le temps presse. Mais, avec la situation de confusion d’où nous sommes sortis, il nous faudra bien mûrir notre choix», a expliqué le proche collaborateur du président Me Augustin Senghor. Il faut rappeler que Joseph Koto avait été évincé du banc de touche des «Lions», le 15 octobre dernier, suite à l’élimination des «Lions» de la course pour la phase finale de la Can 2013. Une compétition prévue en janvier-février prochains, en Afrique du sud.

Chantage - TOURNOI DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : Badara Mamaya Sène exécute son plan de boycott

Dans un entretien accordé, hier, à nos confrères de l’Aps, Aziz Guèye, porte-parole de la Commission centrale des arbitres (Cca) a déclaré que leur structure «n’est pas concernée» par l’arbitrage de la coupe de l’Assemblée nationale qui démarre ce vendredi. Ce qui traduit le début du plan de boycott des compétitions organisées par la Fédération sénégalaise de football (Fsf) par les hommes de Badara Mamaya Sène. Du côté de la Fsf, on assure que les matches auront bien lieu.

Quels sont les arbitres qui vont officier les matches de la coupe de l’Assemblée nationale qui démarre ce vendredi ? La question mérite bien d’être posée. Surtout, si on se réfère à la sortie d’Aziz Guèye. En effet, dans un entretien qu’il a accordé, hier, à nos confrères de l’Aps, le porte-parole de la Commission centrale des arbitres (Cca) a laissé entendre que leur structure «n’est pas concernée» par cette compétition. «Pour sifflet une rencontre, il faudrait qu’on soit saisi. Et jusqu’au moment où nous vous parlons, nous ne l’avons pas été», a-t-il expliqué à nos confrères de l’Aps. Du côté de la Fsf, on informe que les demi-finales de cette coupe de l’Assemblée nationale, qui vont opposer Hlm-Tengueth Fc (15 h et Diambars-Casa (17 h), auront bel et bien lieu. Mais, avec quels arbitres au sifflet ? Notre source fédérale rassure que des hommes en noir «seront bien de la partie». Il faut toutefois noter qu’Aziz Guèye s’est empressé d’informer, dans le même entretien, que les arbitres qui se sont réunis, hier, à Rufisque, fief de leur patron, Babara Mamaya Sène, ont donné mandat à ce dernier de répondre à la médiation engagée par Saër Seck, le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp). C’est là où se situe la zone d’ombre. Badara Mamaya Sène n’est-il pas en train de mettre en œuvre son plan de boycott des compétitions devant être organisées par la Fédération sénégalaise de football (Fsf) ? Ou, joue-t-il au chantage pour se coller d’importance ? Un rappel des faits nous permet de répondre à ces deux questions par l’affirmative.

En effet, il faut rappeler que le «manitou» des hommes en noir  au Sénégal avait clairement menacé, par la voix de son second, François Guèye, que les arbitres de la Cca ne vont pas officier les matches qui seront organisés par la Fsf. «Tant que Me Augustin Senghor ne démissionnera pas de la présidence de la fédération, on ne va pas officier les matches qui seront organisés par la Fédération sénégalaise de football», avait brandi comme menace le second du maire de Rufisque. Mais, s’étant retrouvé désarmé avec le balayage d’El Hadji Malick Gackou du ministère des Sports, Badara Mamaya Sène s’est retrouvé désarmé. Avec l’indifférence affichée par les fédéraux, il s’est retrouvé dans une posture peu confortable qui l’oblige à accepter la table de négociations.

Auteur: Mamanding Nicolas SONKO
Publié le: Vendredi 28 Décembre 2012

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