Les deux lutteurs qui devraient s'affronter le 26 juillet prochain à Demba Diop, se sont amusés à répondre hier dans les locaux du sponsor leader aux questions des journalistes sur l'état de leur forme et de leur préparation. La fête a cependant failli être gâchée par Yékini, au sor­tir de la manifestation. En effet, ce dernier a dégainé un pistolet et tiré sur les supporters et autres membres de l'écurie Fass, après que ces derniers l'ont couvert d'insultes de toutes sortes. Heureusement, que le,coup de feu a atterri sur le goudron.

Les hostilités ont débuté entre l'écu­rie de Ndakarou et celle de Fass, en attendant le jour «J», le 26 juillet pro­chain dans l'antre du stade Demba Diop. II s'en est fallu de peu hier, après le face-face entre Yékini de l'écurie Ndakaru et Gris Bordeaux de Fass, pour que l'irréparable ne se produise. Invité par le promoteur pour s'adresser à la presse, comme stipule dans le contrat qui les lie, Ya­khya Diop Yékini a dégainé un pis­tolet pour tirer sur les partisans de l'écurie Fass, qui l'attendaient de pied ferme sur l'unique porte de sor­tie du Siège de la Sonatel située au boulevard de la République. N'eus­sent été ses proches collaborateurs, qui lui tenaient le bras dans lequel se trouvait le pistolet, pour le dévier de sa cible, l'irréparable allait se produire. Mais plus de peur que de mal, le coup tiré par le «Roi» des arènes a atterri sur le goudron, ameutant ainsi tous les passants et autres ha­bitants de l'avenue Jules Ferry. Après le coup, ses partisans le font engouffrer dans la bagnole qui dé­marre en trombe. Les autres membres de l'écurie Fass conti­nuaient quant à eux de le provoquer en l'abreuvant de toutes formes d'in­jures. Qui-ce qui a pu faire sortir Yé­kini d’habitude qui affiche un calme olympien de ses gonds ? Les in­jures et autres provocation», affirme une source très au fait de la rivalité entres les écuries de Fass et Nda­karou. S'y ajoute, le « Roi » des arènes voue une haine viscérale à l'endroit de Fass depuis le 26 juillet 2006, date du combat contre Mous­tapha Guèye, sa tête de file; soldé par un nul, la seule tache noire de son long palmarès, et qui lui a laissé un goût amer d'inachevé. Cet inci­dent risque d'envenimer les choses, si des personnes de bonne volonté ne prêche pas la paix des braves entre les deux écuries le jour «J». C'est pourquoi; beaucoup d'obser­vateurs de la lutte pensent que le combat face à Gris Bordeaux constitue un danger à l'endroit de ce dernier. Déjà, certaines langues pendues croient dur comme fer que le combat est inégal, et si le pensionnaire de Fass ressort de ce duel sain et sauf, il doit surtout remercier le Tout Puissant.