Le 24 avril 2017, 21 femmes périssaient dans le chavirement d'une pirogue aux larges de Bettenty. Un an après le drame, la douleur est à son comble chez les habitants de l'île située dans l'arrondissement de Toubacouta, département de Foundiougne, région de Fatick.
Des récitals de Coran sont au programme de l'an 1 de cette date anniversaire de la tragédie.
"Tout ce qui est manifestation folklorique est bannie. Ici à Bettenty, on est toujours en deuil", dit Bacary Mané, un des habitants de l'île, à Radio Sénégal.
L'île abrite un poste de contrôle où un Agent de sécurité de proximité (Asp) veille sur le port du gilet et la surcharge. Avec les éléments du comité local des pêcheurs, ils sont "en train d'abattre un travail monstre pour ce qui est du respect du port de gilet qui est effectif aujourd'hui à Bettenty", renseigne-t-il par ailleurs.
L'enrôlement des enfants des victimes comme pupilles de la Nation, un engagement pris par le Chef de l'Etat lors de son déplacement dans l'île, tarde à se matérialiser. Bacary Many explique les raisons du blocage. "Parmi les victimes, il y a eu beaucoup de personnes qui n'ont pas d'actes de naissances ou de cartes d'identité. Pour que tout soit clair, les autorités ont décidé de régler la situation en facilitant l'obtention des papiers administratifs".
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