Au Sénégal, chaque an, les accidents du travail font beaucoup de victimes. Cette année, le nombre d’accidents déclarés à la caisse de sécurité culmine à 2300. Une tendance que l'Association des bureaux de contrôle technique et d'inspection agréés (Acias) veut renverser  en aidant l’Etat du Sénégal à juguler le mal. «Nous voulons aider le gouvernement  à améliorer la prévention des risques. Les principaux domaines que nous avons ciblés, c’est le Btp avec le risque incendie, le risque  pour  la santé, la protection des travailleurs et d’autres risques comme le risque environnemental», a indiqué  Bruni d’Ernevile, Président de l’Acias. Car, a-t-il signalé ce vendredi, en marge d’une rencontre axée sur la sensibilisation sur les risques ‘‘Sécurité protection santé’’,  «il y a beaucoup de problèmes  d’accident du travail qui, dans la plupart des cas se terminent par mort d’homme ». «Nous avons voulu  travailler avec les autorités dans le cadre d’une réflexion pour améliorer le système règlementaire mais aussi améliorer le système de contrôle  sur l’utilisation du personnel sur les chantiers. Il y a beaucoup d’accidents qui créent des pertes énormes évaluées à peu  près à 3 milliards par an. Sans parler des conséquences qu’il  y a quand il y a handicap pour pertes en vies humaines. Et il peut y avoir des conséquences très graves des familles notamment un accroissement de la pauvreté», ajoute le président de l’Acias. M. d’Ernevile renseigne que pour lutter contre ces cas d’accident du travail, des textes et dispositions légales existent déjà. Mais, l’observance de ces textes pose problème. «En l’absence  de disposition de répression les gens font comme ils veulent », regrette-t-il. Lui et ses camarades de l’Acias comptent proposer au ministère du Travail  l’amélioration des textes et leur adaptation pour qu’ils  soient plus en adéquation avec nos réalités. Il faut aussi mettre le prix qu’il faut pour sécuriser nos populations.