 
							Bargny : Un Guinéen tué lors d'une bagarre avec son compatriote pour 2 000 F CFA
Un drame endeuille la localité de Bargny, depuis hier mercredi 29 octobre 2025. H. Diallo, conducteur de moto-taxi de 23 ans, est décédé après avoir chuté d'une terrasse, lors d'une bagarre avec son compatriote guinéen, selon des sources de Seneweb. Le conflit portait sur une somme de 2000 F CFA gagnée au jeu de ludo. Les faits se sont déroulés le mardi vers 23 h.
Une partie de ludo qui tourne au drame
H. Diallo et M. F. Diallo jouent au ludo devant leur domicile, à Bargny Kippa. Les deux compatriotes guinéens, tous deux conducteurs de moto-taxi, partagent la même chambre. Chacun mise 1 000 F CFA sur la partie. M. F. Diallo remporte le jeu et réclame ses gains de 2 000 F CFA. Mais H. Diallo refuse de payer, affirmant que son ami lui doit déjà 5 000 F CFA.
Devant son refus, M. F. Diallo saisit le téléphone de son compatriote et monte à la terrasse où H. Diallo le rejoint pour récupérer son appareil. Là, la dispute dégénère en bagarre. Au cours de la rixe, ils chutent tous les deux de la terrasse. M. F. Diallo s'en sort indemne, mais pas H. Diallo cloué au sol, grièvement blessé au coude et à la cheville droite, selon des sources de Seneweb. Des voisins le transportent aux urgences du centre de santé de Bargny. Malheureusement, le jeune homme de 23 ans succombe à ses blessures pendant son évacuation.
Hier mercredi 29 octobre, vers 10 h, le nommé M. A. Kanté s'est présenté spontanément au poste de police de Bargny. Il est porteur d'une demande de réquisition pour l'autopsie, afin de déterminer les causes du décès de H. Diallo.
Le suspect, M. F. Diallo, né en 2004, est auditionné par les policiers du poste de Bargny sous le commandement du lieutenant Babacar Ly. Il a expliqué les circonstances du drame, comme narré plus haut. Il a ensuite été placé en garde à vue pour homicide involontaire et pourrait être déféré demain vendredi.
Commentaires (1)
Qui va payer dans ce cas de figure les frais d'interventions, d'enquêtes, toute la procédure judiciaire et même les frais d'emprisonnement nourriture etc, c'est la même chose qui pose que l'on constate dans les structures de santé dans les écoles avec l'envahissement massif d'étrangers de la sous région qui nous disputent les places disponibles. Il faut que l'état trouve le moyen d'instaurer des titres de séjours pour le financement des charges additionnelles de la présence étrangère au Sénégal. Si non les Sénégalais vont être obligés de vivre dans la précarité en se partageant les maigres ressources publiques disponibles avec un nombre de plus énorme d'étrangers présent dans le pays la facilité va les encourager et le moment où la situation sera intenable la décision viendra en un moment très difficile
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