Boukout du village de Thiobon : Un rite initiatique vivant et vibrant, 42 ans après la dernière édition
Thiobon, dans le département de Bignona, arrondissement de Tendouck, a célébré, cette année 2025, son ʺ Boukout ʺ, l’entrée des jeunes dans le bois sacré. Un moment d’initiation des jeunes à la culture Diola et à la vie tout court. Ces initiés, des centaines de jeunes, sont sortis du lieu mythique consacré à cet apprentissage, ce 16 août, après une entrée dans ce lieu sacré le 6 août dernier.
Ces jeunes gens devenus adultes ont retrouvé leurs parents, amis et autres membres de la famille près une dizaine de jours passés dans un lieu où seuls les sages et certains initiés ont droit. Ce lieu préparé depuis l’annonce de la décision des sages d’accueillir ces festivités importantes, marque une phase transitoire du passage de la vie de jeune à une vie adulte dans la tradition.
Á Thiobon, le ʺ Boukout ʺ, s’est déroulé 42 ans après la dernière édition qui remonte à 1983.
Le Boukout une étape capitale dans la vie des garçons
Le ʺ Boukout ʺ prépare les jeunes à prendre la relève. On inculque aux initiés des valeurs comme l’honnêteté, le courage et toutes autres valeurs leur permettant de bien se conduire en société, a dévoilé, le chef du village de Thiobon, Ibrahima Tamsir Mané.
ʺ "Boukout" représente pour la communauté Diola, l’occasion de transmettre ses valeurs, ses savoirs et ses responsabilités aux nouvelles générations.
Cette cérémonie est un moment crucial dans la vie des jeunes garçons. Ce rituel ancestral, profondément ancré dans la culture, est bien plus qu’un simple événement", a prévenu, Tamsir Mané.
La tenue de cette pratique ancestrale et traditionnelle a été à l’origine du retrait de ces jeunes initiés pendant ces jours. Un retrait ʺ du monde ʺ, pour suivre un enseignement traditionnel, à l’abri des regards.
Cet événement constitue aussi un moment de retrouvailles, de fête et de renforcement des liens communautaires.
Commentaires (3)
Pratique ceddo
Xërëm=Haraam
Il faut inculquer aux jeunes nos valeurs ancestrales d'honnêteté, de courage et de solidarité. Nous en avons plus que besoin en ces moments. Les 2 posts qui traitent les Africains de ceddo et de haram partez vivre chez les Arabes, vous êtes des renégats. Nous continuerons à avoir nos ndioulis et â organiser ́nos kassaks.
quel est le pays africain qui s'est développé avec ces pratiques révolues à tout point de vue? ces rites ne sont que des pratiques animistes qui lient des humains aux djinns pour ne pas dire le diable himself. ainsi régulièrement ils seront obligés de retourner renouveler leur allégeance auprès des totems.
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