Après des années d'isolement du fait du conflit casamancais, la station balnéaire de Cap Skirring commence à retrouver ses activités d'antan. Le tourisme reprend de plus belle et les hôtels se remplissent petit à petit. Surtout que la la casamance n'est plus classée par les autorités françaises comme une zone à risque.
Une situation qui réjouit Tombong Guèye, le maire de Djembéring. “La région a traversé des moments difficiles, mais aujourd'hui nous avons un nouveau souffle avec le soutien de l'Etat du Sénégal et la levée des restrictions par le Quai d'Orsay. Le tourisme est notre espoir”, dit-il, remerciant le directeur général de la Sapco, Bocar Ly, de son soutien, avec l'organisation dans sa localité de la 2e édition de la semaine du tourisme interne après celle organisé l'année dernière à Saly.Ainsi, plusieurs acteurs ont plaidé pour que la saison touristique, qui est de 6 mois, soit rallongée à 8 mois si elle ne peut être annualisée.Mme le ministre du Tourisme et des transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck, a répondu que si cela ne dépendait que d'elle, on ne parlerait plus de saisonnalité du tourisme. Les opérateurs économiques de la région allaient se mobiliser et redonner à la Casamance sa vocation économique et touristique naturelle. “Déjà, les résultats enregistrés en 2016, en termes d'arrivée de passagers, confirment la reprise du tourisme et de l'activité économique en général dans cette région. Et d'ici 2022, nous voulons attendre la barre les 3 millions de touristes par an”, annonce le ministre.“Je souhaite que le tourisme se déroule durant toute l'année. J'invite les Sénégalais à visiter leur pays et fréquenter les hôtels pour que le tourisme ne soit pas simplement l'affaire des étrangers. De cette manière, on ne parle plus de saisonnalité du tourisme”, plaide-t-elle.
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