CHAMBRE CRIMINELLE DE THIÈS : Perpétuité requise contre 9 prévenus poursuivis pour association de malfaiteurs, vol commis la nuit, meurtre, viol...
La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès a été aujourd'hui le théâtre d'une longue audience portant sur des affaires d'association de malfaiteurs, vol commis la nuit avec infraction, viol, détention illégale d'armes ayant entraîné la mort, détention de chanvre indien. Neuf prévenus ont été attraits à la barre pour ces faits qui se sont déroulés au cours de l’année 2021 dans une ferme à Thiès.
Selon la partie civile, A. Sall, un émigré qui venait de rentrer des États-Unis, les malfaiteurs s'étaient introduits dans sa ferme aux environs de 3 h, sous la pluie. Les cambrioleurs étaient lourdement armés de machettes et de fusils. Après avoir défoncé la porte du bâtiment où dormaient A. Sall et son épouse M. R. Ndiaye, les malfaiteurs ont isolé la femme dans une chambre. L'un d'entre eux l'a violée, au moment où les autres torturaient A. Sall pour qu'il leur indique où il aurait gardé une mallette de dollars.
A. Sall a révélé que les assaillants l'ont assommé à deux reprises en lui portant plusieurs coups de bâton et de machette. Son épouse a confirmé le viol, mais sans pouvoir identifier son violeur.
Venu porter secours au couple Sall, O. Bassène, un homme qui logeait dans un autre bâtiment de la ferme avec sa famille a été touché par balle. Il a succombé à ses blessures. Leur forfait accompli, les malfaiteurs ont disparu dans la nature.
Informés, les gendarmes sont venus procéder au constat d'usage et ont ouvert une enquête. Leurs investigations ont permis de mettre la main sur le premier suspect, A. Sow, un employé du couple Sall qui logeait dans l'un des bâtiments de la ferme.
Entendu par les enquêteurs, A. Sow aurait déclaré avoir participé au cambriolage, avant de citer les noms de ses acolytes, M. Ka, M. Sow, A. Ka, A. R. Diop, A. Ba, A. K. Sow, P. Sow et D. Sow. Ces derniers seront aussi interpellés. A. B. Sow a été arrêté en possession de chanvre indien. Aux enquêteurs, les prévenus auraient tous avoué les faits.
À la barre, A. Sow a reconnu avoir volé une motopompe appartenant à A. Sall, en compagnie d'A. Diop et A. K. Sow, mais que ce vol a précédé le cambriolage.
Les autres prévenus ont tous nié les accusations devant le juge, même s'ils avaient reconnu les faits à l'enquête préliminaire, parce que les gendarmes les torturaient.
Pour l'avocat de la partie civile, les prévenus se sont encore associés devant la barre pour contester des faits qu'ils avaient reconnus devant les enquêteurs et le juge d'instruction. Il a demandé au tribunal de les déclarer coupables et a réclamé la somme de 50 millions F CFA à titre de réparation.
Le procureur a estimé qu'A. Sow, A. Diop et A. B. Sow sont coupables du vol de la motopompe et a requis cinq ans de réclusion criminelle. Le ministère public a ensuite estimé A. Sow, D. Sow, M. Ka, P. Sow et D. Sow coupables d'association de malfaiteurs, vol commis la nuit avec infraction, usage d'arme ayant entraîné la mort d'O. Bassène et il a requis la réclusion criminelle à perpétuité.
Mais pour les avocats des prévenus, aucune preuve tangible ne pourrait incriminer les mis en cause par rapport au cambriolage et au viol.
Le jugement est attendu prochainement pour statuer sur la culpabilité des neuf prévenu
Commentaires (9)
Moi la veuve de omer bassene Que justice soi faite pour mes enfants sens pére ces dur😭😭
Ah mes parents peuls, sad. Comme quoi, on est la meiileure communauté d'Afrique triste.
Ka, Sow, Ba. Sans faire de la stigmatisation, ces gens qui jadis avaient une vocation d'éleveurs n'ont plus de bétail et beaucoup se reconvertissent dans le vol et les agressions. Ils le font sans lucidité et utilisent même des armes à feu. La plupart ont la paresse d'étudier ou de se former à un métier. Un problème sociétal sensible que les autorités ne veulent pas affronter ouvertement. Le tribunal et la gendarmerie en sait suffisamment. Ceux qui fréquentent les audiences peuvent vous raconter plusieurs procès avec des scénarios similaires. La région de Thies est l'épicentre du phénomène avec son développement fulgurant.
Peine de mort, peine de mort
Média france-afrique en propagande mensongère permanente sans vergogne aucune
Pitié et honte à vous
Perpette pour tous et on en parle plus
Que nous apprend cette histoire ?
Les (jeunes) Sénégalais ne cessent de se plaindre comme quoi ils ne trouvent pas de travail et quand un entrepreneur fermier les emploie, ils trouvent le moyen de mettre sur pied un plan macabre pour le dépouiller coûte que coûte. Ah Sénégal !!!
Thiey mbidous yi, bi kheet bou boné ni amoul fen ci adouna bi.
Ka,Sow, ba, KASOBA
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