Les acteurs et observateurs du monde syndical ont cru, ces derniers jours, assister à un nouvel épisode du conflit à la Cnts/Fc (Confédération nationale des Travailleurs du Sénégal / Forces du Changement), opposant Cheikh Diop, le Secrétaire général, et son camarade, Bakhao Diongue Diouf. Il n’y a, en réalité, rien de nouveau sous ce ciel syndical, selon les vérifications faites par Seneweb. Mieux, il ressort de documents judiciaires consultés par nos soins que de Cnts/Fc, il n'en existe de légal que celle dirigée par M. Diop. Lequel, en plus de détenir le récépissé, représente l’organisation dans les instances internationales (Bureau international du Travail et Confédération internationale syndicale), et au niveau national (Conseil économique, Conseils d’administration…). Les actes judiciaires du Tribunal Régional Hors Classe de Dakar attestent que de « reproche », il n’y en a eu contre Cheikh Diop qu’une demande mal fondée, au moment où il voulait faire interdire le congrès de Mme Diouf. Le constat a été établi à la date du 20 aout 2013. Mais, plus d’un an auparavant, le 4 juin 2012, le Conseil de Cheikh Diop, Me Baboucar Cissé, assimilait déjà à « une excellente décision » le verdict du même Tribunal à propos d’une procédure d’expulsion sur la requête de Mme Diouf. Ledit tribunal s'est déclaré incompétent et mis les dépens à la charge de cette dernière. Pour qui donc aujourd’hui, visiblement, il ne reste aujourd’hui que de l’activisme. Et un espoir de soutien ou de (re)mise en selle par les autorités. Comme ce fut le cas sous le Tout Puissant ministre Karim Wade qui, à son arrivée au département de l’Energie, l’avait, selon nos sources, utilisée pour dérouler, sans obstacle, ses desseins dans le secteur pétrolier. Au profit notamment de ses partenaires étrangers, là où Diop lui se battait pour un renforcement de l’expertise nationale.
Auteur: SenewebNews
Publié le: Mardi 15 Octobre 2013
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