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Éducation: L’intersyndicale du Coud veut l'arrêt des convocations de l'Ofnac

Auteur: Mamadou Salif DIENG

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Le Syndicat des travailleurs  des établissements scolaires et universitaires (Stesu/ Cnts) section Coud a tenu un  un point de presse ce mercredi  15 décembre 2015 pour la remobilisation de ses membres.

Selon Adama Sène, Secrétaire générale du syndicat, « cette rencontre entre en droite ligne des activités syndicales de notre section pour la remobilisation des camarades et faire le point sur notre institution sur le bilan de l’année écoulée et des perspectives. Nous avons constaté qu’il y a beaucoup de problèmes à régler dans nos lieux de travail. Les difficultés sont occasionnées par l’insuffisance du budget que nous avons déplorée depuis quelques années. Les conditions de travail dans lesquels nous sommes aujourd’hui sont déplorables dans la mesure où le budget ne peut pas couvrir toutes les dépenses du Coud. Ces difficultés nous bloquent et paralysent notre travail.  A cela s'ajoute, le retard des salaires des agents temporels. Nous voulons que ces situations soient réglées une bonne fois pour toute. Nous voulons que l’Etat revoie ce budget à la hausse pour nous permettre de régler les problèmes dans lesquels nous vivons. Nous nous sacrifions jour et nuit. Il n’y a pas une heure où un employé du Coud ne travaille pas. 24h/24, les gens sont là», a déclaré  le porte-parole de l’intersyndical Adama Sène.

Parlant de la mission de l’Ofnac, Léopold Nzalé, secrétaire générale adjoint chargé des revendications souligne qu’« aujourd’hui on vit un moment très difficile par rapport à la vision de l’Ofnac. On n’a rien contre l’Ofnac. C’est une institution de l’Etat  qui fait normalement son travail. Mais, il a ceci de particulier, il peut se saisir, mais aussi les gens peuvent écrire et le saisir. Nous ce que nous avons dit, nous le disons en toute honnêteté. L’Ofnac fait sa mission. Mais nous pensons aussi qu’il y a un minimum de respect que nous méritons de sa part. Nous vivions le stress en permanence. Nous sommes les travailleurs sénégalais les plus exposés. Et n’empêche, on fait notre travail comme il se doit. Donc, on n’a rien contre l’Ofnac. Nous demandons qu’il nous respecte et qu’il arrête ses convocations intempestives. Nous sommes des partenaires. Il est du devoir des autorités de nous accorder plus de considération », souligne -t-il.

Mamadou Salif DIENG

Auteur: Mamadou Salif DIENG
Publié le: Mercredi 16 Décembre 2015

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