Le comité de concertation sur l’exploitation du gaz dans la région de Saint-Louis a tenu, ce mardi, sa troisième réunion consacrée à l’évaluation des impacts du projet gazier sur les communautés locales, en particulier les pêcheurs. Si plusieurs mesures d’accompagnement sont prévues, comme la pose de récifs artificiels et l’installation de conteneurs marins, des divergences subsistent sur le choix des sites.

Présidée par Al Hassane Sall, gouverneur de la région de Saint-Louis, la rencontre a permis de faire le point sur les engagements pris pour soutenir les pêcheurs affectés par les activités gazières. « Nous venons de tenir la troisième réunion de ce comité institué pour échanger sur les questions liées à l’exploitation du gaz et à ses impacts sur le quotidien des Saint-Louisiens, notamment les pêcheurs », a expliqué le gouverneur.

Selon lui, la Direction générale des fonds marins (DGFM) a déjà mené une mission de plongée afin d’identifier les zones propices à la pose des récifs. Les résultats ont été partagés avec les acteurs concernés, et une convergence de vues semble se dessiner sur certains sites. Cependant, des désaccords persistent entre différents groupes de pêcheurs : certains soutiennent le choix du site initial, tandis que d’autres plaident pour un emplacement alternatif.

Pour apaiser ces tensions, les autorités locales ont sollicité la médiation des sages de “Barack Bi”, un lieu où se réunisse les sages de Gueth Ndar . « Les conteneurs sont déjà disponibles à Saint-Louis. Il ne reste plus qu’à valider le site qui les accueillera pour procéder à la pose. Insha’Allah, nous espérons que d’ici la fin du mois de novembre, tout sera réglé », a rassuré le gouverneur Al Hassane Sall.

En parallèle, des initiatives de formation et d’investissement dans l’éducation sont en cours pour mieux préparer les jeunes aux métiers du pétrole et du gaz, afin qu’ils puissent bénéficier directement des retombées économiques du projet.