De très nombreuses personnes sont exposées constamment à des crises alimentaires récurrentes. C’est ce qu’a révélé Jacques Diouf, le coordonnateur de l’Alliance Sénégalaise contre la faim et la malnutrition (Ascfm), ce mardi. Au cours de la cérémonie de lancement officiel de ladite alliance, il a déploré le nombre croissant, d’année en année, de personnes touchées par la faim. «Le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde serait de 963 millions à la fin de 2008 et aurait atteint 1,02 milliard en 2009.
Le moment est venu de combler le fossé qui existe entre la réalité inacceptable d’un nombre croissant de personnes souffrant de la faim et la vision d’un monde libéré de la faim», a indiqué le coordonnateur de l’Ascfm qui est d’avis que «la question de la faim ne se résume pas à une dimension technique comme le pensent les technocrates : décider quelles semences sélectionner et quel volume d’engrais utilisé afin d’assurer une production suffisante».
Les véritables causes de la faim et de la malnutrition sont, en revanche, à rechercher dans les phénomènes comme la discrimination, le manque d’imputabilité et les inégalités sociales, a-t-il indiqué, devant Faustin Diatta, conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural (Maer) et du représentant du Conseil économique social et environnemental (Cese) Coordonnateur de l’alliance a émis le souhait de voir cette rencontre«devenir une source d’inspiration pour de nouvelles initiatives favorables à la sécurité alimentaire du Sénégal, longtemps bousculée par les intempéries de tout bord, les changements climatiques, les lois du marché et l’exploitation insuffisamment contrôlée des ressources disponibles».
Auteur: SenewebNews
Publié le: Mardi 14 Octobre 2014
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