Goudomp : Trois filles sur cinq sont excisées
Le taux officiel n’est pas connu, mais selon Ibrahima Sané, point focal du comité départemental de protection de l’enfant (CDPE) de Goudomp, au moins 3 filles sur 5 sont excisées. Seules les étrangères, dira-t-il, échappent souvent à cette pratique culturelle bien ancrée dans la conscience collective. Seulement, les populations ignorent les conséquences sanitaires dramatiques issues de ces mutilations génitales féminines (MGF).
Pour réduire l’élasticité du phénomène, une vingtaine d’acteurs culturels et des médias sociaux sont conviés à deux jours de renforcement de capacités. L’objectif est de les outiller afin qu’ils puissent produire des contenus très précis capables de changer les mentalités.
Ces influenceurs auront donc la lourde tâche de concevoir des messages très softs pour assurer la sensibilisation des cibles à travers les réseaux sociaux, les sketchs, les chansons et leurs écrits.
Commentaires (3)
Mais Goudomp,quelle communauté ethnique y vit?
Il suffisait juste que "excision " soit appelé aujourd'hui "percing ", ou "lifting ", ou un autre mot en "ing " pour que la stigmatisation cesse et que les africains découvre que la même chose est à la mode en Occident, aujourd'hui même, en 2025. Mais tant qu'on leur laissera le monopole du sens des mots, jamais l'africain ne sera bien dans sa peau.
danger
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