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Kaolack, Fatick, Tambacounda… : Les raisons de la mise à niveau des journalistes sur les questions d’accès à l’eau potable et à l’assainissement

Auteur: B.SEYDI

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Kaolack, Fatick, Tambacounda… : Les raisons de la mise à niveau des journalistes sur les questions d’accès à l’eau potable et à l’assainissement

La production des contenus médias de qualité passe par une formation continue des journalistes. Le diktat des réseaux sociaux commande des reportages susceptibles d’influencer la prise de décisions. C’est tout le sens de l’organisation de la session de mise à niveau des journalistes de Fatick, Kaffrine, Kaolack et Tambacounda, entre le 12 et le 13 septembre 2025 par le Cadre de Réflexion et d’action des journalistes en Eau, Hygiène et Assainissement ( CRAJEHA) avec l’appui de son partenaire International Budget Partnership (IBP).

Lors de l’atelier de Kaolack, le maire de la ville Serigne Mboup a relevé toute la pertinence d’une telle formation dans un monde caractérisé par la diffusion des informations à l’envers de la réalité.

« L’eau est indispensable à la vie. Mais lorsqu’il y a trop d’eau, cela peut entraîner des difficultés, nous pouvons être confrontés à des inondations », a laissé entendre le maire Serigne Mboup, pour qui, l’accès aux services d’eau et d’assainissement est un combat permanent. 

Prenant la parole, le représentant du gouverneur de Kaolack, a souligné toute la pertinence de la mise à niveau des journalistes. « Cet atelier est une occasion pour les journalistes de mieux développer les questions liées à la santé, à l’environnement et à l’assainissement. Il leur donne des outils pour accompagner les autorités étatiques, locales et administratives », note-t-il.

L’accès aux services d’assainissement est vital pour les populations. Les journalistes ont une lourde responsabilité dans la démocratisation de l’accès à ces services. Du moins c’est que ce qui transparait dans le discours du Président du CRAJEHA, EL Hadj Moussa Thiam lorsqu’il déclare : « Nous attendons de ces deux journées que nos confrères et consœurs participants deviennent des relais puissants, capables de rendre visibles les réalités vécues dans nos territoires et de proposer des solutions à travers leurs productions médiatiques ».

Le CRAJEHA avec l’appui de son partenaire l’International Budget Partnership (IBP) ont ciblé une soixantaine de journalistes des régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine, Tambacounda.

« À Kaffrine, les défis sont tout aussi préoccupants : en zone rurale, l’accès à l’eau potable reste difficile, les ouvrages d’assainissement sont insuffisants, et la région subit de plein fouet les effets de la sécheresse et de la variabilité climatique », a évoqué El Hadj Moussa Thiam dans son allocution. S’agissant de la région de Fatick, il a rapporté l’intrusion saline qui dégrade les ressources en eau, les inondations dans les zones basses et une faible capacité de traitement des eaux usées et des boues de vidange entre autres. Alors que pour une région comme Kaolack, elle fait face : « à des problématiques structurelles et récurrentes : une forte salinité qui affecte la qualité de l’eau, des inondations urbaines chroniques qui perturbent la vie des populations chaque hivernage, et un réseau d’assainissement très faible qui accentue la vulnérabilité des ménages ». Rappelons que lors du dernier Congrès de l’AAEA tenu à Kampala, la plus grande rencontre africaine sur l’eau et l’assainissement qui a réuni près de 3 000 participants, le CRAJHEA, à travers la personne El Hadj Moussa Thiam a été porté à la tête du Réseau africain des médias pour le WASH, le RAM WASH, qui regroupe plusieurs journalistes issus de plusieurs pays d’Afrique.

Auteur: B.SEYDI
Publié le: Vendredi 12 Septembre 2025

Commentaires (2)

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    Seydou sy il y a 1 jour

    Monsieur le journaliste,

    Je vous en prie, intéressez vous aussi au fleuve Falémé, qui est complètement pollué et détruit par les orpailleurs, notamment les chinois, qui déversent continuellement des produits toxiques, comme du cyanure et mercure. N'oubliez pas que le fleuve falamé se déversent dans le fleuve
    Sénégal, soit plus de 25% du début du fleuve Sénégal. Le fleuve Sénégal alimente le lac de guer, et le lac de guer aliment Thies, Dakar etc. C'est donc tout le Sénégal qui est en danger. Seul les médias peuvent contribuer à arrêter ce phénomène grave.
    Seydou sy
    Membre de lutte contre la pollution de Falémé.

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    Guiro Opa il y a 21 heures

    Je me suis posé la question de savoir si je devais intervenir dans ce débat. Le commentaire de Monsieur Seydou Sy du village de Sanoukole riverain de là Falémé m’y oblige. En effet, que n’ont pas fait les populations riveraines de ce fleuve en situation de mort clinique? Sensibilisation des populations des deux rives du fleuve; c’est à dire du côté du Mali et du Sénégal, rencontre avec les autorités locales Maires, Sous-préfets , Préfets, Gouverneurs, les autorités de l’OMVS, Rencontres avec les autorités gouvernementales, Ministres des Mines, de l’environnement, de l’intérieur,. Correspondances aux même autorités, aux Présidents Macky Sall et Bassirou Diomaye Dialkhar Faye, Assimi Goita du Mali, au Premier Ministre Ousmane Sonko.. chaque fois nous avons fait un plaidoyer pour la protection de ce fleuve vitale pour les populations riveraines et leurs bétails, pour la sauvegarde de l’environnement et de l’écosystème de son emprise, pour la protection des terres arables et des plus fertiles de l’emprise du fleuve. de la santé des populations, pour que cessent les trafics de toutes sortes dont des drogues les plus néfastes qui corrompent dangereusement la jeunesse riveraine de ce fleuve. Nous n’avons cessé d’alerter sur l’insécurité à nos frontières dont cet orpaillage peut être vecteur.. Résultats de tout cela? Un DÉCRET CRIMINEL, c’est peu de le dire, qui AUTORISE L’ORPAILLAGE à partir de 501 mètres du fleuve. C’est à dire qui légalise en quelque sorte la pollution de la Falémé au mépris de la vie des populations riveraines, de la faune, de la flore et un mot de notre l’environnement. Et tout cela, pour quelques pépites d’or que certains encaissent sans honte ni aucun remord, malgré l’hécatombe que cet orpaillage génère. J’ai eu à dire et je le répète : Les autorités précitées n’auraient jamais osé prendre un tel décret et n’auraient jamais été aussi passives si la la Falémé traversait TOUBA, TIVAOUNE , DAKAR. Nous autres, populations riveraines de la Falémé sommes considérées comme quantité négligeable et insignifiante dont les vies n’ont aucune importance . Nous population riveraine de la Falémé c’est à dire du département de BAKEL et SARAYA, sommes à la périphérie de la nation sénégalaise et à la marge de notre propre pays, le Sénégal. C’est tout simplement SCANDALEUX!!!

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