Lutte contre l’excision des enfants et jeunes: Le COSAED sensibilise des jeunes de Ziguinchor
Le Collectif des organisations et structures d’appui aux enfants en difficulté (COSAED) sensibilise les jeunes sur la nécessité de s’engager dans la lutte contre l’excision. Une activité déroulée en droite ligne avec la Journée mondiale des droits de l’enfant célébrée le 20 novembre dernier.
En marge de cette journée, les membres du COSAED ont choisi de parler de l’excision qui se trouve être un fléau dans la zone Sud du pays. Plusieurs jeunes élèves et autres ont été regroupés à travers une conférence sur la pratique de l’excision et ses conséquences sur la santé et au-delà sur les risques.
" Nous avons décidé de parler de l'excision au niveau du Sud. On sait que c'est un fléau qui terrorise les filles et qui traumatise aussi la junte féminine. C'est une pratique culturelle au sein des plusieurs familles et vraiment qu'on aimerait abolir pour protéger la jeune fille", a indiqué Awa Djiré, point focal de la COSAED à Ziguinchor.
Elle a expliqué pour corroborer ses propos, l'excision de onze jeunes filles en mars dernier à Goudomp qui a vraiment fait échos au niveau des médias.
Salimata Sarr, jeune fille participante, a appelé les autorités à prendre à bras le corps ce fléau qui a détruit et continue de détruire la vie de plusieurs enfants et jeunes filles. Cette adolescente exhorte les parents, surtout les femmes à protéger leurs enfants par rapport à ce phénomène, et à refuser cette pratique quelle que soit la pression exercée sur elles.
Augustin Carvalho, membre du bureau national du COSAED interpelle les parents à prendre soin et à s'occuper de leurs enfants.
" Ils doivent l'interdire", a-t-il clamé.
Avec cette journée Augustin Carvalho, pense que c’est une bonne occasion de relancer les activités de ce collectif des organisation et structures d’appui aux enfants en difficulté dans cette partie sud du Sénégal, notamment la région de Ziguinchor.
Commentaires (3)
L'excision n'existe pas chez les wolofs, sérères et les peuls de l'ouest (ancien Djolof). Elle existe uniquement chez les peuls de l'est et autres ethnies de l'est et dans le sud. Elle existe aussi en raison des migrations internes et de l'immigration notamment de guinée. L'ancien Djolof étant l'embryon identitaire du Sénégal actuel, il nous faut affirmer ses valeurs sur tout le territoire et les défendre. L'excision n'a pas sa place au Sénégal. Si les peuls de l'ancien Djolof ne l'appliquent pas alors les peuls de l'est peuvent très bien faire la même chose.
Diola jaamu Seereer, Seereer jaamu Tukuloor, Tukuloor jaamu Yallaah.
Maay buuru Diomaye waxatuma sax Sonko jaam buma tontu xam noppileen.
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