Daouda Mine sur les conséquences de la "fuite" de Madiambal Diagne : "Il avait la présomption d'innocence, maintenant il a..."
Interdit de sortir du territoire sénégalais, Madiambal Diagne s'est lui-même signalé en France, plus de 24 heures plus tard. Un voyage considéré comme une fuite, alors qu'il était sous le coup d'une information judiciaire se basant sur le rapport de la CENTIF mettant en cause Madiambal Diagne et les dirigeants de la société Ellipse.
Interrogé dans l'émission Ultimatum de Seneweb sur les conséquences de ce voyage entre les mailles du filets, Daouda Mine juge que Madiambal Diagne risque de se mettre à dos l'opinion. "Il avait la présomption d'innocence, maintenant il donne l'impression d'une présomption de culpabilité. Beaucoup de personnes se disaient qu'il ne s'agissait que d'accusations contre lui, sans preuves concrètes", a déclaré le spécialiste des affaires judiciaires.
Pour lui, Madiambal Diagne, qui fut greffier, sait très bien qu'il aurait dû répondre à la justice pour donner les preuves de son innocence. "Il connaît les procédures. Il sait qu'il y a une enquête qui le concerne et il a reçu une convocation. S'il ne répond pas, il donne l'impression d'être coupable. Il aurait dû répondre, faire une contestation sérieuse, apporter les preuves qu'il était lié à une société et qu'il a été payé conformément à ce qui a été convenu", juge le journaliste.
Commentaires (27)
Le Sahel est au bord du précipice. Les attaques du 1er juillet 2025 au Mali ne sont pas de simples incidents, mais le point culminant d'une stratégie d'étranglement économique orchestrée par le Groupe de Soutien à l'Islam et aux Musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda. Cette "montée en puissance inédite de la menace terroriste", marquée par des attaques simultanées sur sept villes comme Kayes et Nioro du Sahel, vise à "asphyxier Bamako" en coupant ses voies d'approvisionnement vitales et à étendre son emprise vers la Mauritanie et le Sénégal.Une réponse "multidimensionnelle, intégrée et coordonnée" est impérative.
Pour contrer cette "expansion exponentielle", la mise en place d'une force militaire robuste et une coordination inter-États entre le Mali, la Mauritanie et le Sénégal sont vitales. Il faut "renforcer significativement et en permanence les forces de sécurité dans les régions frontalières" le long de la rivière Falémé, sécuriser les axes logistiques vitaux comme Kayes-Bamako et la zone des 3 frontières . La "mutualisation des moyens technologiques" (drones) et un "mécanisme permanent de planification et de partage du renseignement tripartite", incluant des accords de droit de poursuite transfrontalier, sont cruciaux pour une riposte efficace. La Guinée pourrait être invitée à rejoindre ce mécanisme.
Le JNIM finance son expansion par une économie criminelle florissante, agissant comme un "régulateur de facto" de l'orpaillage artisanal, du vol de bétail et du trafic de bois. Assécher ces sources passe par la "formalisation du secteur de l'orpaillage" et un "contrôle renforcé des flux financiers". Parallèlement, le groupe exploite les "vulnérabilités structurelles" des populations – chômage des jeunes, marginalisation, tensions intercommunautaires, systèmes de castes et "propagation du salafisme". La nos chefs religieux et la "restauration de la légitimité de l'État" par la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont des remparts indispensables. Le contrôle des points d'eau est également essentiel pour la surveillance des populations nomades, clé de la lutte antiterroriste.
L'heure est grave
"Aujourd'hui, la priorité, c'est l'Est du Sénégal" comme le déclarait le Premier ministre Ousmane Sonko, mais aussi toute cette zone transfrontalière vitale.
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Même ses avocats ont dit n'avoir pas reçu de convocation.
juste un minable voleur venu de Silmakha
La preuve un innocent vient d'être libéré après 4 mois de prison
Pourtant il a toujours crié son innocence
La justice diomaysonko est passée par là...
Cour suprême du Sénégal a confirmé la condamnation d'Ousmane Sonko à 6 mois de prison avec sursis et 200 millions de FCFA de dommages et intérêts à payer à Mr Mame Mbaye Niang.
Jusqu'à ce jour Sonko n'a pas encore déposé ce montant.
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