Le colonel Cheikh Guèye, nommé commandant de la zone militaire n° 5 Sud il y a trois mois, en juillet précisément, va être installé officiellement ce vendredi par le chef d’État-major des armées (CEMGA), le général Mbaye Cissé. La cérémonie est programmée au niveau du Comzone en présence des autorités civiles et militaires.

Le nouveau commandant de la zone militaire n° 5, selon la biographie présentée pour sa cérémonie d’installation, a assuré les fonctions de chef de corps du 3ᵉ Bataillon d’infanterie de juillet 2017 à juillet 2019. Il a également été professeur de groupe à l’Institut de Défense du Sénégal de janvier à juillet 2021, puis directeur de l’École d’État-major du même institut de juillet 2021 à juillet 2023.

 Le colonel Cheikh Guèye a commandé l’École nationale des officiers d’active de 2023 à 2025, avant d’être nommé commandant de la zone n° 5 le 1ᵉʳ juillet 2025.

Cartographie de la zone militaire n° 5 Sud

La zone militaire n° 5 est connue et réputée pour être au cœur d’une région stratégique. « Le commandement Sud n° 5 constitue un maillon essentiel du dispositif de défense et de sécurité nationale. Zone frontalière par excellence, elle concentre à la fois des défis sécuritaires complexes et des enjeux de stabilité pour le Sénégal », selon les renseignements de la note du plan d’action qui nous a été fournie.La note relève que c’est dans ce contexte exigeant que « le colonel Cheikh Guèye a pris les rênes du commandement, avec la ferme volonté de renforcer la cohésion des troupes et de consolider la présence des Forces armées sur le terrain ».

La prise de commandement du nouveau Comzone intervient dans un contexte sécuritaire en constante évolution, caractérisé par la recrudescence du grand banditisme, l’instabilité aux frontières et la persistance de la menace terroriste. « Le nouveau commandement de la zone militaire s’emploiera, sans nul doute, à consolider et à renforcer le dispositif opérationnel en place, tout en intensifiant les actions civilo-militaires visant à préserver la cohésion entre l’Armée et les populations », lit-on sur cette note.