Le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire (Secnsa), Jean-Pierre Senghor a initié un déjeuner de presse pour échanger sur la situation de la sécurité alimentaire des ménages et le cheptel dans le nord du pays. D'emblée, précise-t-il, la situation alimentaire inquiétante notée "dans les départements de Matam, Podor, Ranérou, Kanel, Tambacouda et Goudiry est loin d'atteindre la dernière phase comme annoncé, c'est-à-dire la famine. Mais plutôt elle est à la phase de crise".
Conscient de la situation, le Secnsa a élaboré un plan d'urgence à hauteur de 11 milliards qui est sur la table du Premier ministre pour venir en appoint des 47 000 ménages menacés.
Selon un document transmis à la presse sur la situation des populations à risque identifiées, 6% soient 751.130 personnes, auront besoin de soutien entre les mois juin et août 2018 parce qu'elles atteindraient la situation de crise. La situation est relativement tendue au mois de mars, avril et mai. Elle risque de se dégrader dans les périodes de soudure.
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