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Suicide : Interrogations autour de la santé mentale des hommes en uniforme

Auteur: Thiebeu NDIAYE

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Horrible ! C'est le qualificatif qui sied pour décrire la scène. Gabriel Basse, 35 ans, policier, s'est donné la mort en se plantant plusieurs coups de ciseaux en plein jour au cœur du marché Sandaga (Centre-ville de Dakar). D'après des renseignements obtenus par Seneweb, il souffrait de troubles mentaux. Un drame qui relance du coup le débat sur la santé mentale des hommes en uniforme, au Sénégal. Car, faut-il le rappeler, le suicide du jeune policier Basse est le dernier d'une longue liste. Et aucun corps militaire comme paramilitaire n'est épargné.

On se rappelle le cas Cheikhou Sakho, du nom du chef de la brigade des douanes de l'Aibd (aéroport international Blaise Diagne) qui avait été retrouvé mort dans sa voiture dans la nuit du jeudi au vendredi 5 octobre 2018. Au terme de l'enquête qui faisait de sa première femme avec qui il venait de divorcer, la principale suspecte, la thèse du suicide a été établie.

Quelques mois auparavant, le 21 mai 2018 précisément, un autre "homme de tenue", cette fois-ci un maréchal de logis (Mdl) de la gendarme du nom de Maguette Mbaye, 55 ans, qui servait à la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane, s'est lui-aussi suicidé. Le scénario est horrible. Le lundi 21 mai 2018 à 16 heures, en plein mois de Ramadan, Maguette Mbaye conduit sa voiture jusqu'à la cité Lobatt Fall de Pikine, se gare et se tire une balle dans la bouche. Le coup de feu avait alerté les passants. L'enquête avait révélé que Mbaye souffrait, lui-aussi, de troubles psychiques.

Le 30 octobre 2012, vers 11 heures, le policier Assane Sagne se tire une balle dans la tête. Les faits se sont déroulés dans les locaux du commissariat de police des Parcelles assainies où il servait. La première version faisait état d'un suicide suite à une altercation avec son supérieur hiérarchique mais elle sera battue en brèche par les éléments de l'enquête qui indiquent qu'Assane Sagne "souffrait depuis quelques années d'un terrible handicap qui l'avait d'ailleurs confiné à des tâches administratives au service des contraventions".

L'armée nationale, elle non plus, n'est pas épargnée par les cas de suicide. Le lundi 7 novembre 2011, c'est avec embarras que la grande muette annonce le suicide du soldat El Hadji Malick Ndongo qui s'était tiré une balle au ventre, la veille de la fête de Tabaski. D'après les autorités militaires, le soldat Ndongo retrouvé mort, baignant dans une mare de sang après un coup de feu retentissant provenant de son cantonnement, souffrait de "stress". Une Thèse que la famille a totalement réfutée.

"El hadji Malick Ndongo ne s'est pas suicidé. Tout ce qui se raconte n'est que mensonge. Malick était un garçon pieux. Lorsqu'il était en séjour à Thiès, il ne ratait jamais une heure de prière. Mon fils a reçu une bonne éducation religieuse. Il n'est pas du genre des individus qui se suicident. Ce n'est pas honnête de véhiculer l'information selon laquelle El Hadji Malick Ndongo s'est suicidé", fulmine son père. Malgré les vives contestations de la famille, la thèse officielle a été celle du suicide dû au stress.

Des cas devenus récurrents et qui méritent qu'on s'y attarde. Pour que le suicide évoqué à chaque drame ne soit pas l'arbre qui cache la forêt d'un malaise profond, d'un mal-être qui décime sans bruit les rangs des personnes affectées à la sécurité des Sénégalais.

Auteur: Thiebeu NDIAYE
Publié le: Jeudi 12 Décembre 2019

Commentaires (14)

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    il y a 5 ans

    Les hommes de tenus s'adonnent bokou Ala drogue et a l'alcool

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    Saana il y a 5 ans

    Sénégal, pays où le stress et certains troubles mentaux ne sont pas pris en compte... Voilà le résultat... Dans l'administration également on nomme à des postes de responsabilités des hommes qui ont des problèmes psychologiques graves... Pourquoi ne pas systématiser les tests psychologiques avant de recruter ou d'intégrer certains corps (police, gendarmerie, Douanes etc...) - C'est déplorable, même dans les familles le stress et autres troubles sont interpréter par l'entourage comme étant juste de l'impolitesse, alors que c'est bien plus grave et ça peut conduire à des drames.. Tous chez les Psy !

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    reply_author il y a 5 ans

    Oui à des tests avant le recrutement mais il faut aussi un suivi psychologique après, par exemple une consultation annuelle. Être flic n'est pas facile car on doit sûrement être stressé à longueur de journée. Les sénégalais manquent de civisme et les policiers travaillent avec peu de moyens. Ajoutons à cela une culture nationale de corruption ainsi que la menace mystique et beaucoup de flics peuvent péter les plombs. Aussi, la drogue circule beaucoup au Sénégal et certains flics en usent autant que le citoyen lambda, peut-être même plus d'ailleurs pour décompresser. Des tests d'urine inopinés devraient être effectués auprès des représentants des forces à intervalle régulier. Avez-vous lu l'histoire du policier kenyan qui a abattu une dizaine de personnes en cherchant sa copine présumée volage? Bien souvent on ne le dit pas mais certains actes criminels sont perpétrés avec des facultés affaiblies.

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    il y a 5 ans

    Beaucoup de fous parmi euxaussi !
    Il faut installer des moyens pour contrôler les travailleurs qui ont de lourdes responsabilités !
    Tous chez le psy !

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    il y a 5 ans

    Beaucoup de fous parmi euxaussi !
    Il faut installer des moyens pour contrôler les travailleurs qui ont de lourdes responsabilités !
    Tous chez le psy !

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    il y a 5 ans

    Beaucoup de fous parmi euxaussi !
    Il faut installer des moyens pour contrôler les travailleurs qui ont de lourdes responsabilités !
    Tous chez le psy !

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    il y a 5 ans

    Beaucoup de fous parmi euxaussi !
    Il faut installer des moyens pour contrôler les travailleurs qui ont de lourdes responsabilités !
    Tous chez le psy !

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    il y a 5 ans

    Beaucoup de fous parmi euxaussi !
    Il faut installer des moyens pour contrôler les travailleurs qui ont de lourdes responsabilités !
    Tous chez le psy !

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    il y a 5 ans

    Ces supposés suicides sont juste une manieres de cacher les vrais raisons. Jaja trop facile
    Le cas Cheikhou Sakho n'a rien á voir avec des problémes psycologique mais plutôt un crime dont le mobile se trouve du coté de la douane sénégalaise et Sabadola.
    Cledor Séne a interpellé á plusieurs reprises le gouvernement et les juges sur ce sujet.
    Respecter la mémoire de ce brave soldat qui n'a pas voulu trempé certaines magouilles.

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    il y a 5 ans

    Bel article sauf que nous sommes au Sénégal.....4 médecins pour 38 prisons!!!!ces situations existent dans tous les pays....en France c’est pire....il faut accompagner les hommes de tenues dans leurs tâches quelqu’un l’a dit....des psychologues sont nécessaires mais on en a pas assez ou alors pas du tout dans ces corps.....RIP

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    reply_author il y a 5 ans

    Juste! A ce jour la Police française est a 50 suicides

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    50 suicidés ont été répertorié il y a 5 ans

    Juste! A ce jour la Police française est a 50 suicides

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    Jaraf il y a 5 ans

    Trop de corruption.trop de mafia.les gens de conscience ne peuvent faire cela.ceux qui sont supposes proteger les populations et qui passe leur temps a nous racketter et nous voler.c est pire que les francmacons!
    Dieu ne dort pas

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    il y a 5 ans

    Le stress est permanent dans les rangs. Il faut penser à recruter des psychologues dans les corps militaires et paramilitaires

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    AUCUNE il y a 5 ans

    TOI JEUNE SÉNÉGALAISE LE PARADIS N'APPARTIENT PAS A TON PÈRE. DIEU FERA ENTRE QUI IL VEUT AU PARADIS. IL FAUT RESPECTER LES GENS. C'EST TOI QUI L'AS TUE MYSTIQUEMENT.

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    IDY il y a 5 ans

    Les policiers et les gendarmes doivent faire beaucoup attention dans l'exercice de leur fonction. Ils peuvent avoir affaire à des citoyens qui n'hésitent pas à leur jeter un sort qui peut les pousser au suicide. Les sénégalais sont revenus au moyennage, ils ne pensent qu'au mystique, au maraboutage.
    A bon entendeur, salut.

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    reply_author il y a 5 ans

    merci, nagnou bayi abuser de leur pouvoir ak togne.

    les victims peuvent les jeter un sort mystic. ils n y echapperont pas.

    togn dou galathie.

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    Ousseynou il y a 5 ans

    Comment quelqu'un qui a des problèmes psychiques peut-il intégrer la police jusqu'à avoir la responsabilité de gérer la circulation en pleine centre ville lorsqu'il est en service?

    Cette version officielle (police et médias inféodés Libération, TFM...) sonne louche et fausse !!! Waxlèn lénèn.

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    reply_author il y a 5 ans

    Ces supposés suicides sont juste une manieres de cacher les vrais raisons. Jaja trop facile
    Le cas Cheikhou Sakho n'a rien á voir avec des problémes psycologique mais plutôt un crime dont le mobile se trouve du coté de la douane sénégalaise et Sabadola.
    Cledor Séne a interpellé á plusieurs reprises le gouvernement et les juges sur ce sujet.
    Respecter la mémoire de ce brave soldat qui n'a pas voulu trempé certaines magouilles.
    La vérité jalira tôt ou tard, tic tac tic tac tic tac....

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    reply_author il y a 5 ans

    Yow doff deug gua, kel est le rapport entre probleme phsychic et gerer la circulation? Y a des gens de toutes categories ki soufflent de ca!

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