Tensions à l’UCAD : La société civile brise le silence
Face aux tensions persistantes dans les universités publiques, notamment à l'UCAD,la société civile sénégalaise refuse désormais de rester silencieuse et rompt avec la logique de non-réaction.
Réagissant à cette crise sur sa page X, Moundiaye Cissé dénonce une situation "inacceptable" pour les étudiants comme pour les forces de l’ordre.
Selon lui, le pays assiste à "une double peine" : d’un côté, des apprenants privés de leurs droits les plus élémentaires ; de l’autre, des forces de défense et de sécurité mobilisées pour gérer une crise qui, affirme-t-il, aurait pu être évitée.
Le directeur exécutif de l’ONG 3D estime que les ressources engagées dans le maintien de l’ordre auraient suffi à régler les bourses en retard et à apaiser durablement la communauté universitaire.
Il appelle ainsi l’État à "mettre fin à cette spirale répétitive" et à apporter une solution "immédiate, durable et responsable" à ce problème récurrent.
"Nos étudiants méritent respect, dignité et considération. Ils sont l’avenir de la Nation", conclut-il.
Pour rappel, depuis deux semaines, les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, ainsi que ceux d’autres universités publiques, sont en grève pour réclamer le paiement du rappel de leurs bourses, estimé à treize mois.
Commentaires (3)
Bravo à Moundiaye Cissé pour ce rappel ferme sur la dignité des étudiants.
Un message clair, responsable et nécessaire.
Un appel responsable qui doit être entendu par les autorités.
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