Thiadiaye : un commerçant accusé d'acte contre nature sur un jeune homme, talismans mystiques et vidéo choc au tribunal
Le Tribunal de grande instance de Mbour a jugé une affaire sensible impliquant I. Niane, 36 ans, commerçant et N. S., 18 ans, poursuivis pour actes contre nature.Le jeune N. S., originaire de Touba, est arrivé en 2019 à Thiadiaye pour travailler aux côtés de son frère. Il aurait été entraîné par I. Niane, fournisseur de marchandises, dans une spirale malsaine.
Le commerçant aurait progressivement influencé sa proie, d’abord en lui proposant des « talismans de protection », puis en organisant des rencontres sexuelles. « Il m’a dit qu’il me mettrait en rapport avec un vieux pour qu’il m’aide à me protéger. Un jour, il m’a remis deux bouteilles en me disant de me laver avec l’une et de m’asperger avec l’autre à chaque fois que je vais au marché. Un jour, il m’a appelé et m’a proposé d’entretenir des rapports sexuels avec lui et une fille. Puis il a organisé une deuxième rencontre sexuelle avec une fille différente de la première », explique le jeune homme.
Au fil du temps, les relations entre les deux hommes se sont multipliées. « En un moment, c’était des rapports entre lui et moi seulement. Nous l’avons fait plusieurs fois », narre N. S.Une vidéo compromettante, montrant le commerçant en train de pratiquer une fellation sur un homme, a été produite au dossier. I. Niane a fini par reconnaître, à voix basse, avoir eu des relations sexuelles avec un homme qui n’était pas N. S., avant de demander pardon. Mais N. S. a soutenu que c’était lui qui figurait sur la vidéo.
Le procureur a estimé qu’I. Niane avait « exercé une influence néfaste » sur le jeune N. S. Rappelant la vulnérabilité de ce dernier, il a requis 2 ans de prison ferme et 100 000 FCFA d’amende contre N. S., et 5 ans de prison ferme et 1 million de FCFA d’amende contre I. Niane.L’avocat d’I. Niane a plaidé des circonstances atténuantes, affirmant que son client avait davantage besoin d’un suivi médical que de prison.Me Ayi, conseil de N. S., a insisté sur le statut de victime de son client : « Ce garçon venait à peine d’entrer dans l’adolescence lorsqu’il a rencontré I. Niane. Il a été manipulé. La loi doit être appliquée avec la plus grande bienveillance », a défendu Me Ayi.Le délibéré est fixé au mardi 7 octobre 2025.
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Commentaires (5)
kon comme un pastouffe
Comme le marabout Serigne Touré, beaucoup de oustaz et soient disants arabisants sont en majorité des pédophiles.
Les histoires de talismans la et les histoires de fetiches menent souvent aux pechers. Attention!
Que des pedes au galsen c triste
Lekk sa xaliss, katt la ci boune.
2 à 0
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