Suite aux fortes pluies enregistrées ces dernières heures, la capitale du Rail a renoué avec les inondations et autres désagréments. Un ras-le-bol des Thiessois presque généralisé qui, en désespoir de cause, se disent «livrés à eux-mêmes». Plusieurs quartiers de la cité sont sous les eaux. Dans la ville, les gens se démènent pour venir à bout de la furie des eaux.
Des concessions immergées, des véhicules submergés par les eaux, des routes impraticables, des rues et avenues inondées. A Thiès, le décor reste écœurant. On patauge. Les populations, délaissées, se démènent pour surmonter la furie des eaux. Au quartier Mbour 1, la mosquée Massogui Tall est envahie par les eaux pluviales. Les tapis de prière sont inutilisables.
Mais avec la prompte intervention des jeunes du quartier, la mosquée a été vite délivrée de ses eaux et nettoyée.
Les principales artères de la commune restent impraticables parce qu’envahies par les eaux, surtout au niveau du siège du parti Rewmi, le cyber campus, en passant par route de l'école Jules Sagna, entre autres. Les taximen et les «jakartamen» évitent certaines destinations comme Hersent (Thiès-Est), Médina Fall (Thiès-Nord), parmi les plus touchées par les eaux.
A Thiès, c’est le désarroi total. Ce, au moment où le Plan décennal de lutte contre les inondations (2012-2022) qui a englouti 750 milliards F CFA, est presque devenu un «échec».
Dans la ville aux-deux gares, chaque année, dès les premières fortes précipitations, les Thiessois renouent avec le calvaire.
							
							
							
						 
							
							Auteur: Par Cheikh CAMARA (Correspondant Thiès)
Publié le: Vendredi 08 Septembre 2023
							
							
							 
							 
							
							
							
							
							
							
							
							
						 
												
											
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