Yeumbeul : Un tailleur tué de trois coups de machette, le meurtrier invoque la légitime défense
Dans la nuit du 27 octobre 2025, une violente altercation, au quartier Halpular de Yeumbeul Nord, s'est soldée par la mort d'A. Ba, tailleur de 32 ans, qui a succombé à ses blessures, après avoir reçu trois coups de machette. Son agresseur, le mécanicien B. Diène, 41 ans, est désormais poursuivi pour meurtre.
Le jour des faits, B. Diène a quitté Wakhinane Nimzat où il réside, pour rendre visite à son épouse installée à Yeumbeul. Sur place, le tailleur A. Ba interpelle la femme de B. Diène. Il lui demande après son son mari, avant de proférer des insultes à l'égard de ce dernier. Le mari, qui se trouve à proximité, entend les propos injurieux. Offensé, il sort de sa réserve et réagit vivement.
Une première confrontation évitée de justesse
L'échange verbal dégénère. Les deux hommes en viennent presque aux mains. Heureusement, des personnes présentes sur les lieux interviennent et séparent les deux protagonistes. Mais la situation est loin d'être réglée.
Selon une source proche du dossier, A. Ba aurait proféré des menaces de mort à l'encontre de B. Diène avant de quitter les lieux. Des paroles qui ne resteront pas sans conséquence. B. Diène prend les menaces au sérieux. Après avoir dit pris congé de son épouse pour rentrer chez lui à Wakhinane Nimzat, il se procure une machette, craignant manifestement une nouvelle confrontation. Ses craintes se révèlent fondées.
Sur le chemin du retour, A. Ba l'intercepte. Le tailleur est armé d'un couteau. L'affrontement est inévitable. B. Diène sort sa machette et assène trois coups violents à son adversaire.
Vers 2 h, le commissariat d'arrondissement de Yeumbeul reçoit un appel téléphonique signalant une rixe au quartier Halpular qui a fait un blessé dans un état grave. Les policiers de permanence se déplacent immédiatement sur les lieux. Ils découvrent A. Ba assis par terre, avec des blessures apparentes à la tête. Il perd beaucoup de sang. Les sapeurs-pompiers, alertés à leur tour, évacuent la victime, vers 2 h 30, au centre hospitalier Dalal Jamm de Guédiawaye.
Le suspect se livre à la police
Pendant ce temps, B. Diène, au lieu de fuir, se rend au poste de police de Wakhinane Nimzat en compagnie de sa mère. De là, il est transféré au commissariat d'arrondissement de Yeumbeul, aux environs de 3 h 30.
Lors d'un premier interrogatoire sommaire, B. Diène reconnaît les faits. Il admet avoir assené trois coups de machette à A. Ba. Cependant, il invoque la légitime défense. Selon sa version, c'est la victime qui l'aurait attaqué en premier avec un couteau, le forçant à se défendre. La machette utilisée lors de la bagarre est saisie et consignée au poste de police comme pièce à conviction.
Pendant ce temps, à l'hôpital Dalal Jamm, malgré les soins prodigués, l'état de santé d'A. Ba se dégrade. Le 27 octobre 2025, vers 11 h 45, le tailleur succombe à ses blessures aux urgences de l'établissement hospitalier, selon des sources de Seneweb.
Ce décès change radicalement la nature des faits. B. Diène n'est plus poursuivi pour coups et blessures volontaires, mais pour meurtre. Les enjeux judiciaires deviennent beaucoup plus lourds pour lui.
Commentaires (9)
Poulophobie
c'est grave, nos journaleux !!! revoyez vos thermes!!!
L'altercation entre B. Diène et A. Ba est tragique et a pris une tournure encore plus dramatique avec la mort de la victime. Ce type de conflit, qui commence par des insultes et des menaces, se termine par un drame irréversible, une situation malheureusement trop fréquente dans des contextes où la violence devient la réponse à des tensions verbales.
L'acte de B. Diène, qui se rend au commissariat de son propre chef après l'incident, montre une certaine volonté de se rendre, mais cela ne change pas la gravité des faits. Le fait qu’il invoque la légitime défense pour justifier son geste complexifie encore l’affaire. La question de savoir si A. Ba l’a réellement attaqué en premier avec un couteau ou si la réaction de B. Diène était disproportionnée est au cœur de l'enquête.
L'aspect de la légitime défense pourrait être un facteur clé lors du procès, surtout si le juge estime que l'attaque de la victime n'était pas assez imminente pour justifier une réponse aussi violente. La qualification de meurtre est maintenant sur la table, ce qui signifie que les preuves devront être soigneusement examinées pour déterminer si l'intention de tuer était présente ou si c'était une issue accidentelle d’une escalade de violence.
C’est un cas qui soulève aussi des questions sur la gestion des conflits dans certaines communautés. Une simple altercation de voisinage peut rapidement se transformer en un drame, notamment quand les émotions sont exacerbées par des menaces ou des blessures réelles.
Il a ete provoque et attaque....Le gars voulait sa femme
Je vote "légitime défense"
Qu'est ce qui prouve que le tailleur était muni d'un couteau ?
Où est ce couteau ? Il doit figurer dans les pièces à conviction.
Les déclarations de cet assassin doivent être vérifiées une à une. C'est sa version. L'autre n'est plus là pour donner sa version. Apparemment, il n'y a pas de témoin du mortal Kombat.
L'absence de l'un des éléments de la légitime dèfense: RIPOSTE OU DÉFENSE ACTUELLE . L'intervalle entre la première et la seconde altercation, le sieur Diéne avait le temps pour aviser ou appeler la police ou la gendarmerie.
Pas de légitime dèfense
Requalification: Meurtre ou coups mortels ayant entrainé la mort sans l'intention de la donner.
C'est quoi les thermes ?
Situés dans des stations thermales, les Thermes sont des établissements thermaux qui sont agréés pour recevoir des curistes dans le cadre d'une cure thermale à visée thérapeutique pour soigner ou soulager des maladies.
C'est de la légitime défense, bayilenko mou gnibi. À yeumbeul, il y a des jeunes terribles, amougnou bene respect et ils sont dangereux! Comment le sieur Ba a pu se permettre de trouver Diène à son domicile pour le menacer devant son épouse ! Si le sieur Diéne n'avait de m'achète pour se défendre, il serait mort. Diène n'est pas de mauvaise foi, la preuve il s'est rendu au commissariat. Bayilenko mou gnibi, les jeunes de nos jours sont terribles. Soit tu te défend ou soit ils te tuent. Il faut se défendre par tous les moyens.
Depuis l'affaire Adji SARR, combien de jeunes ont perdu la vie dans ce pauvre pays ? Voilà ce qui arrive dans un pays où un homme politique appelle les jeunes au MORTAL KOMBAT
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