SAINT-LOUIS - Mettant en profit la caravane effectuée, hier, dans la capitale du Nord, le Secrétaire général du Parti socialiste n’a pas manqué de revenir sur la manière dont Me Ousmane Ngom a été interpellé à Kolda. Selon lui, en tant qu’ancien ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom doit être en mesure de comprendre que «s’il est convoqué par le juge, il doit se présenter. S’il l’avait fait dix jours ou une semaine avant, tout ceci ne serait pas arrivé». C’est dans ce sillage qu’il réaffirme qu’«Ousmane Ngom n’est pas au dessus de la loi. Il doit répondre à la convocation du juge. On nous sert qu’il y est allé et qu’il a attendu un moment, qu’il n’a pas vu le juge et qu’il est parti et qu’il ne reviendrait plus parce qu’il est en campagne
électorale». Mais pour Tanor Dieng, ce discours ne tient pas, qu’il y a un temps judiciaire et un temps politique. «Ces deux temps-là ne sont pas les mêmes. Le juge a la liberté de convoquer Ousmane Ngom quant il veut et comme il veut, même si on est en période électorale», précise-t-il.
Pour la tête de liste départementale de «Benno Bokk yakaar» à Mbour, «Ousmane Ngom est totalement responsable de ce qui lui est arrivé. Ce n’est pas parce qu’on a occupé de hautes fonctions qu’on ne peut plus être convoqué par le juge ou la police». D’après lui, il n’y a pas de débat à faire sur cette question. Aussi, prévient-il : «Si les autres font la même chose, ils seront traités de la même manière. Car la justice ne va pas arrêter de continuer son cours».
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