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[Commentaire] Le dialogue des prédateurs

Auteur: Babacar WILLANE

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Dialogue

Depuis plusieurs jours, les Sénégalais sont partagés entre surprise, indignation, révolte et questionnement. Si des vies ne sont pas ôtés par l’insouciance et l’indiscipline des chauffeurs, ou alors l’état catastrophique des véhicules, c’est des jeunes qui partent à la fleur de l’âge, victimes de la barbarie humaine. Pendant que tout le monde s’interroge sur le pourquoi pour mieux appréhender la question et trouver les solutions idoines, voilà qu’une caste de citoyens s’emmure dans des intérêts bassement égoïstes. Comment comprendre l’indifférence des acteurs politiques face à cette parenthèse de folie que vit le Sénégal ?

Au moment où les citoyens, donc les électeurs, s’inquiètent de leur sécurité, y compris dans leur propre maison, la classe politique est aveuglée par le dialogue, unique sujet d’importance, à ses yeux. A part le Pastef qui a sorti deux communiqués, l’un sur la sécurité routière et l’autre sur les meurtres, aucun parti n’a daigné rédiger la moindre ligne pour montrer qu’il est préoccupé un tant soit peu par les questions de l’heure.

Pourtant, lorsque la militante de l’Apr, Fatoumata Matar Ndiaye, a été assassinée, non seulement le parti présidentiel a réagi, mais le chef de l’Etat, Macky Sall, a fait personnellement le déplacement pour exprimer sa compassion, tout en menaçant de corser la loi. Il suffisait que la victime soit du Pds, de Rewmi, de la Ld, du Pit… pour que ces différentes formations se sentent concernées. Mais puisque Bineta Camara et les autres victimes de meurtres et d’accidents de la route ne sont pas des militants, elles ne méritent pas que les politiques s’apitoient sur leur sort.

Voilà ce genre de silence qui montre, si besoin en était encore, que ceux qui aspirent à diriger le pays sont très éloignés des préoccupations réelles du peuple. Une réforme électorale ou constitutionnelle a-t-elle plus d’importance que la sécurité des citoyens ? La finalité de toute action politique vertueuse est le développement de son pays, et in fine, le bien-être des citoyens. Or, il ne peut y avoir de développement sans sécurité. Cette problématique est donc mille fois plus urgente que les questions liées à des élections. Et Il y a des moments dans la vie d’une nation où il faut savoir se départir de toute position partisane, de toute préoccupation égoïste, pour se mettre ensemble, dans un élan de solidarité, afin de barrer la route à Satan et ses disciples. 

Malheureusement, la soif excessive du pouvoir ne s’accommode pas d’une certaine lucidité permettant de ressentir les pulsions de la société. Les politiques sont incapables de voir dans le citoyen autre qu'un gibier électoral. Au fond, pour chacun de ces acteurs politiques, le dialogue répond à une seule question : comment se faire élire au prochain scrutin ? La majorité au pouvoir, à l’image du corbeau, cherche à conserver le fromage, pendant que l’opposition-renard rode autour pour le lui subtiliser.  Le peuple, lui, reste l’éternel fromage, condamné à finir dans le bec de l’un ou la gueule de l’autre.

Auteur: Babacar WILLANE
Publié le: Mardi 21 Mai 2019

Commentaires (14)

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    abdou aziz sow il y a 6 ans

    Point de vue et contribution
    Nous les populations de la commue de Gandon nous vivons une très grande déception après compétition électorale présidentielle passée . ci c'était c'était un examen avons dépassés la moyenne 18 et tous admis a une classe supérieure . mais voila ce qui c'est passé notre seul ministre qui. nous espérions pour le développement de notre département oubliée je parle du ministre khoudia /Mbaye Maire de Gandon Oui la lionne de Toubé Bravo Mbaye nous savons que vous n'avez pas bougée ni bronché mais toujours fidèle de votre position d'accompagner son excellence le Présdent Maky Sall ; les militants et sympathisants manifeste leur mécontentement mais restent solidaire avec vous .nous qui savons et sont témoins comment vous aviez renverser cette dangereuse situation au profit du parti face a une coalitions de partis d'oppositions et sympathisants bien organisés . Vous avez enrôler les responsables politique de l'opposition les plus représentatifs de la commune de Gandon au moment ultime pour les faire voter un grand bravo Maire de la commune de Gandon Lionne de Toubé nous vous resterons éternellement fidèle et vous disons ( Masssa°) vous avez usée de tout vos moyens pour satisfaire ta population vous étiez le seul Ministre et responsable politique acceptant de militer dans votre village dans le département de Saint Louis (RAO) et nous n'avons pas le droit de perdre ce rang de Ministre pour la réussite des projets du Président Maky Sall que vous aviez toujours prôner devant les populations Présdent maire de Gandon a bien travailler pour votre élection et pour le bien des sénégalais et devra être payer et vive le Sénégal

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    il y a 6 ans

    L'époque où un Secrétaire de Direction pouvait inonder les sites qu'il administre de son flot ininterrompu de mensonges, d'insultes, de calomnies, de propagande, est révolue!

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    Ndiaye il y a 6 ans

    ça c de manipulation.

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    il y a 6 ans






    La date du 17 décembre 1962 demeure une tache sombre dans l’histoire politique du Sénégal. Le lundi 17 décembre 1962, Mamadou Dia fait évacuer l’Assemblée et déploie un cordon de gendarmerie autour du bâtiment. Quatre députés sont arrêtés. Mais la motion est tout de même votée dans l’après-midi du 17 au domicile du président de l’Assemblée, maître Lamine Guèye. Le 18, Mamadou Dia et ses compagnons sont arrêtés par un détachement de paras-commandos.

    Mis en accusation, il est jugé du 9 au 13 mai 1963 par la Haute Cour. Il est défendu par plusieurs avocats, dont l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade. Il est condamné à la déportation perpétuelle dans une enceinte fortifiée. Il est transféré à Kédougou.

    Mamadou Dia sera libéré douze ans plus tard, en 1974. Sans jamais retrouver l’importance politique qu’il avait lors de l’indépendance, il a continué depuis à jouer le rôle d’intellectuel et de figure morale.

    Cette chute n’est cependant rendue possible que par la dégradation des relations entre Mamadou Dia et Léopold Sédar Senghor, entre les deux têtes de l’Etat sénégalais indépendant.

    Le différend entre les deux hommes

    Les deux hommes ont déjà connu de profonds désaccords, notamment quand le général De Gaulle a proposé le référendum de 1958 sur la communauté française. Les deux hommes s’étaient alors opposés dans un débat d’idées de plusieurs heures à Gonneville-sur-Mer en Normandie (nord-ouest de la France). Senghor veut alors le maintien dans la communauté, Dia souhaite la rupture. Senghor tranche le débat en avouant qu’il a déjà pris des dispositions pour faire voter « oui ». Et qu’il a déjà fait des promesses au gouvernement français.

    Mais au début de ces années 60, les désaccords s’approfondissent, notamment sur les orientations à donner au pays et la politique menée par Dia. « Senghor lui-même ne disait rien sur ces réformes ; il n’exprimait pas son hostilité, mais je sentais qu’il n’était point enthousiaste : il restait froid. Cependant, il se faisait de temps en temps l’écho d’amis qui se plaignaient que ma politique ‘était en train d’apeurer les capitaux et qu’à la limite elle les ferait fuir’ ».

    Mamadou Dia persiste et le prouve dans un discours qui va pousser ses détracteurs à l’action. Le 8 décembre 1962, il prononce à Dakar l’allocution de clôture d’un colloque international intitulé « les politiques de développement et les diverses voies africaines du socialisme ». Il y réaffirme ses thèses. Proclame notamment la nécessité du « rejet révolutionnaire des anciennes structures ». Et appelle à « concevoir une mutation totale qui substitue à la société coloniale et à l’économie de traite une société libre et une économie de développement ». A la suite de ce discours, une partie des députés décide de passer à l’attaque et dépose une motion de censure.

    Dia pense que la motion est irrecevable, parce que conçue en dehors des structures légales du parti et formulée dans un contexte d’état d’urgence. Il demande que le Conseil national du parti puisse l’examiner. Senghor, lui, souhaite que l’Assemblée se réunisse pour examiner la motion. Mamadou Dia tente d’empêcher la tenue de cette réunion. Le lundi 17 décembre 1962, il évacue l’Assemblée nationale, mais la motion sera votée au domicile du président de l’Assemblée. S’en suivra son arrestation et sa condamnation.

    Décédé à l’âge de 99 ans, en 2009, le premier ministre du Sénégal lors de son indépendance profitait de son expérience pour intervenir dans les médias sénégalais comme commentateur de la vie politique locale.

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    culture générale c mieux il y a 6 ans






    La date du 17 décembre 1962 demeure une tache sombre dans l’histoire politique du Sénégal. Le lundi 17 décembre 1962, Mamadou Dia fait évacuer l’Assemblée et déploie un cordon de gendarmerie autour du bâtiment. Quatre députés sont arrêtés. Mais la motion est tout de même votée dans l’après-midi du 17 au domicile du président de l’Assemblée, maître Lamine Guèye. Le 18, Mamadou Dia et ses compagnons sont arrêtés par un détachement de paras-commandos.

    Mis en accusation, il est jugé du 9 au 13 mai 1963 par la Haute Cour. Il est défendu par plusieurs avocats, dont l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade. Il est condamné à la déportation perpétuelle dans une enceinte fortifiée. Il est transféré à Kédougou.

    Mamadou Dia sera libéré douze ans plus tard, en 1974. Sans jamais retrouver l’importance politique qu’il avait lors de l’indépendance, il a continué depuis à jouer le rôle d’intellectuel et de figure morale.

    Cette chute n’est cependant rendue possible que par la dégradation des relations entre Mamadou Dia et Léopold Sédar Senghor, entre les deux têtes de l’Etat sénégalais indépendant.

    Le différend entre les deux hommes

    Les deux hommes ont déjà connu de profonds désaccords, notamment quand le général De Gaulle a proposé le référendum de 1958 sur la communauté française. Les deux hommes s’étaient alors opposés dans un débat d’idées de plusieurs heures à Gonneville-sur-Mer en Normandie (nord-ouest de la France). Senghor veut alors le maintien dans la communauté, Dia souhaite la rupture. Senghor tranche le débat en avouant qu’il a déjà pris des dispositions pour faire voter « oui ». Et qu’il a déjà fait des promesses au gouvernement français.

    Mais au début de ces années 60, les désaccords s’approfondissent, notamment sur les orientations à donner au pays et la politique menée par Dia. « Senghor lui-même ne disait rien sur ces réformes ; il n’exprimait pas son hostilité, mais je sentais qu’il n’était point enthousiaste : il restait froid. Cependant, il se faisait de temps en temps l’écho d’amis qui se plaignaient que ma politique ‘était en train d’apeurer les capitaux et qu’à la limite elle les ferait fuir’ ».

    Mamadou Dia persiste et le prouve dans un discours qui va pousser ses détracteurs à l’action. Le 8 décembre 1962, il prononce à Dakar l’allocution de clôture d’un colloque international intitulé « les politiques de développement et les diverses voies africaines du socialisme ». Il y réaffirme ses thèses. Proclame notamment la nécessité du « rejet révolutionnaire des anciennes structures ». Et appelle à « concevoir une mutation totale qui substitue à la société coloniale et à l’économie de traite une société libre et une économie de développement ». A la suite de ce discours, une partie des députés décide de passer à l’attaque et dépose une motion de censure.

    Dia pense que la motion est irrecevable, parce que conçue en dehors des structures légales du parti et formulée dans un contexte d’état d’urgence. Il demande que le Conseil national du parti puisse l’examiner. Senghor, lui, souhaite que l’Assemblée se réunisse pour examiner la motion. Mamadou Dia tente d’empêcher la tenue de cette réunion. Le lundi 17 décembre 1962, il évacue l’Assemblée nationale, mais la motion sera votée au domicile du président de l’Assemblée. S’en suivra son arrestation et sa condamnation.

    Décédé à l’âge de 99 ans, en 2009, le premier ministre du Sénégal lors de son indépendance profitait de son expérience pour intervenir dans les médias sénégalais comme commentateur de la vie politique locale.

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    il y a 6 ans

    Le ridicule ne tue pas les gnak jom gnakk jomb

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    il y a 6 ans

    Trop rigolo ce concentré de contrevérités. Fallait attendre au moins que les gens oublient les réactions des autorités, la convocation des forces de sécurité au Palais, les remerciements du Père de Bineta Camara etc...

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    il y a 6 ans

    L'époque où un secrétaire de direction pouvait dresser un écran de fumée et balancer ses inepties dans un total anonymat est définitivement révolue! Afaga!

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    il y a 6 ans

    Y a plus de "contribution" maintenant c'est "commentaire" thiey liii. Lol

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    Ridicule il y a 6 ans

    Après les "contributions" et "réflexions" que plus personne ne lit car rédigées à 99,99% par Kocc, voici les "commentaires" de "Babacar Wilane" s'il vous plaît!

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    lala il y a 6 ans

    cri du coeur veridique leur sanction viendra d Allah swt qui voit tout inca Allah

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    il y a 6 ans

    Le seul prédateur c'est MackyLes autres sont de potentielles proies et des corrompus

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    il y a 6 ans

    pour les politiciens du maky la république est un gateau à se partager

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    il y a 6 ans

    Trop de donneurs de lecons dans ce pays
    Le pere de la victime est responsable Apr.

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    African jungler il y a 6 ans

    Vivre dans la désormais jungle africaine. Un gros risk:

    Conséquences de la corruption - de la mauvaise gouvernance en Afrique centrée sur le roi Président mAcky sall Au détriment du peuple

    Conséquence de la gestion clanique et exclusive des citoyens

    L' insécurité grandissante liée à la précarité sociale

    Les citoyens sont De plus en plus menacés et Même une tendance - dans leurs domiciles - dans leurs sommeil

    Menaces aussi dans la rue et en plein jour

    Instinct de survie quand tu nous tiens

    Kou beugeu deh aak khiff Alors danggay wekkhou. Teh bo wekkho dinggah gagnaate

    En Côte d'ivoireve ici Ou les population vont vers une grande marche De protestation pour tordre Le Bras aux authorities irresponsable:

    À Abidjan, les habitants de la commune d’Attécoubé dénoncent la criminalité dans leurs quartiers. Lundi, une manifestation de jeunes contre l’insécurité a dégénéré lors d’un face à face avec la police. Le préfet a dû intervenir et au moins trois personnes ont été blessées. Mardi, les autorités ont organisé une rencontre à la mairie pour tenter de calmer les esprits et promouvoir leurs efforts sur le terrain. Au mois d’avril, une vaste « opération Épervier » avait été lancée dans la commune pour lutter contre les armes, la drogue et la criminalité sous toutes ses formes. Mais les habitants estiment que cette initiative n’a rien changé.

    La tension semble encore vive à Attécoubé. Dans les rues, autour de la mairie, on remarque une forte présence policière. Le maire Claude Paulin Danho, également membre du gouvernement, est venu défendre son action en personne : « Il n’y a pas d’insécurité généralisée à Attécoubé. Il y a des poches d’insécurité, identifiées et qui sont traitées. On connaît les zones criminogènes, on a cassé les fumoirs, on n’est pas restés inactifs. C’est à Attécoubé qu’on a fait l’opération Épervier, il y a même pas un mois. »

    Malgré cette opération médiatisée, la mort d’un jeune dans une agression au début du ramadan a fait monter l’exaspération, selon Mohamed, l’un des leaders des jeunes, à la tête de la manifestation de ce lundi. « La délinquance elle est remarquée par tous, dit-il, et elle est vraiment grandissante. Nous, nous n’en pouvions plus, et on a décidé d’organiser une marche. La police, quand on est venu exposer le problème, nous a fait croire qu’elle a eu un bilan positif et nous a parlé avec des chiffres, mais nous qui sommes sur le terrain, on peut remarquer que les vrais bandits n’ont pas été arrêtés. »

    À quelques mètres de la mairie, Sita et Patrice font le même constat. « La journée même il y a des attaques, ils sortent les couteaux. Vraiment, ça ne va pas. » « Ça agresse de partout, pour des futilités, un objet seulement, tu risques de perdre la vie. Ça nous choque beaucoup. Ça ne change rien, l’opération Épervier, mais ils n’ont rien fait. Si tu viens un jour, et le lendemain tu ne viens plus, deux jours, une semaine après, ils vont venir se réinstaller. »

    La population d’Attécoubé se plaint aussi de la lenteur des travaux de construction du marché et du commissariat, détruits de la crise de 2011. Un faux débat selon le maire, qui préfère pointer du doigt la délinquance juvénile.

    À Abidjan, les habitants de la commune d’Attécoubé dénoncent la criminalité dans leurs quartiers. Lundi, une manifestation de jeunes contre l’insécurité a dégénéré lors d’un face à face avec la police. Le préfet a dû intervenir et au moins trois personnes ont été blessées. Mardi, les autorités ont organisé une rencontre à la mairie pour tenter de calmer les esprits et promouvoir leurs efforts sur le terrain. Au mois d’avril, une vaste « opération Épervier » avait été lancée dans la commune pour lutter contre les armes, la drogue et la criminalité sous toutes ses formes. Mais les habitants estiment que cette initiative n’a rien changé.

    La tension semble encore vive à Attécoubé. Dans les rues, autour de la mairie, on remarque une forte présence policière. Le maire Claude Paulin Danho, également membre du gouvernement, est venu défendre son action en personne : « Il n’y a pas d’insécurité généralisée à Attécoubé. Il y a des poches d’insécurité, identifiées et qui sont traitées. On connaît les zones criminogènes, on a cassé les fumoirs, on n’est pas restés inactifs. C’est à Attécoubé qu’on a fait l’opération Épervier, il y a même pas un mois. »

    Malgré cette opération médiatisée, la mort d’un jeune dans une agression au début du ramadan a fait monter l’exaspération, selon Mohamed, l’un des leaders des jeunes, à la tête de la manifestation de ce lundi. « La délinquance elle est remarquée par tous, dit-il, et elle est vraiment grandissante. Nous, nous n’en pouvions plus, et on a décidé d’organiser une marche. La police, quand on est venu exposer le problème, nous a fait croire qu’elle a eu un bilan positif et nous a parlé avec des chiffres, mais nous qui sommes sur le terrain, on peut remarquer que les vrais bandits n’ont pas été arrêtés. »

    À quelques mètres de la mairie, Sita et Patrice font le même constat. « La journée même il y a des attaques, ils sortent les couteaux. Vraiment, ça ne va pas. » « Ça agresse de partout, pour des futilités, un objet seulement, tu risques de perdre la vie. Ça nous choque beaucoup. Ça ne change rien, l’opération Épervier, mais ils n’ont rien fait. Si tu viens un jour, et le lendemain tu ne viens plus, deux jours, une semaine après, ils vont venir se réinstaller. »

    La population d’Attécoubé se plaint aussi de la lenteur des travaux de construction du marché et du commissariat, détruits de la crise de 2011. Un faux débat selon le maire, qui préfère pointer du doigt la délinquance juvénile.

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    African jungler il y a 6 ans

    Vivre dans la désormais jungle africaine. Un gros risk:

    Conséquences de la corruption - de la mauvaise gouvernance en Afrique centrée sur le roi Président mAcky sall Au détriment du peuple

    Conséquence de la gestion clanique et exclusive des citoyens

    L' insécurité grandissante liée à la précarité sociale

    Les citoyens sont De plus en plus menacés et Même une tendance - dans leurs domiciles - dans leurs sommeil

    Menaces aussi dans la rue et en plein jour

    Instinct de survie quand tu nous tiens

    Kou beugeu deh aak khiff Alors danggay wekkhou. Teh bo wekkho dinggah gagnaate

    En Côte d'ivoireve ici Ou les population vont vers une grande marche De protestation pour tordre Le Bras aux authorities irresponsable:

    À Abidjan, les habitants de la commune d’Attécoubé dénoncent la criminalité dans leurs quartiers. Lundi, une manifestation de jeunes contre l’insécurité a dégénéré lors d’un face à face avec la police. Le préfet a dû intervenir et au moins trois personnes ont été blessées. Mardi, les autorités ont organisé une rencontre à la mairie pour tenter de calmer les esprits et promouvoir leurs efforts sur le terrain. Au mois d’avril, une vaste « opération Épervier » avait été lancée dans la commune pour lutter contre les armes, la drogue et la criminalité sous toutes ses formes. Mais les habitants estiment que cette initiative n’a rien changé.

    La tension semble encore vive à Attécoubé. Dans les rues, autour de la mairie, on remarque une forte présence policière. Le maire Claude Paulin Danho, également membre du gouvernement, est venu défendre son action en personne : « Il n’y a pas d’insécurité généralisée à Attécoubé. Il y a des poches d’insécurité, identifiées et qui sont traitées. On connaît les zones criminogènes, on a cassé les fumoirs, on n’est pas restés inactifs. C’est à Attécoubé qu’on a fait l’opération Épervier, il y a même pas un mois. »

    Malgré cette opération médiatisée, la mort d’un jeune dans une agression au début du ramadan a fait monter l’exaspération, selon Mohamed, l’un des leaders des jeunes, à la tête de la manifestation de ce lundi. « La délinquance elle est remarquée par tous, dit-il, et elle est vraiment grandissante. Nous, nous n’en pouvions plus, et on a décidé d’organiser une marche. La police, quand on est venu exposer le problème, nous a fait croire qu’elle a eu un bilan positif et nous a parlé avec des chiffres, mais nous qui sommes sur le terrain, on peut remarquer que les vrais bandits n’ont pas été arrêtés. »

    À quelques mètres de la mairie, Sita et Patrice font le même constat. « La journée même il y a des attaques, ils sortent les couteaux. Vraiment, ça ne va pas. » « Ça agresse de partout, pour des futilités, un objet seulement, tu risques de perdre la vie. Ça nous choque beaucoup. Ça ne change rien, l’opération Épervier, mais ils n’ont rien fait. Si tu viens un jour, et le lendemain tu ne viens plus, deux jours, une semaine après, ils vont venir se réinstaller. »

    La population d’Attécoubé se plaint aussi de la lenteur des travaux de construction du marché et du commissariat, détruits de la crise de 2011. Un faux débat selon le maire, qui préfère pointer du doigt la délinquance juvénile.

    À Abidjan, les habitants de la commune d’Attécoubé dénoncent la criminalité dans leurs quartiers. Lundi, une manifestation de jeunes contre l’insécurité a dégénéré lors d’un face à face avec la police. Le préfet a dû intervenir et au moins trois personnes ont été blessées. Mardi, les autorités ont organisé une rencontre à la mairie pour tenter de calmer les esprits et promouvoir leurs efforts sur le terrain. Au mois d’avril, une vaste « opération Épervier » avait été lancée dans la commune pour lutter contre les armes, la drogue et la criminalité sous toutes ses formes. Mais les habitants estiment que cette initiative n’a rien changé.

    La tension semble encore vive à Attécoubé. Dans les rues, autour de la mairie, on remarque une forte présence policière. Le maire Claude Paulin Danho, également membre du gouvernement, est venu défendre son action en personne : « Il n’y a pas d’insécurité généralisée à Attécoubé. Il y a des poches d’insécurité, identifiées et qui sont traitées. On connaît les zones criminogènes, on a cassé les fumoirs, on n’est pas restés inactifs. C’est à Attécoubé qu’on a fait l’opération Épervier, il y a même pas un mois. »

    Malgré cette opération médiatisée, la mort d’un jeune dans une agression au début du ramadan a fait monter l’exaspération, selon Mohamed, l’un des leaders des jeunes, à la tête de la manifestation de ce lundi. « La délinquance elle est remarquée par tous, dit-il, et elle est vraiment grandissante. Nous, nous n’en pouvions plus, et on a décidé d’organiser une marche. La police, quand on est venu exposer le problème, nous a fait croire qu’elle a eu un bilan positif et nous a parlé avec des chiffres, mais nous qui sommes sur le terrain, on peut remarquer que les vrais bandits n’ont pas été arrêtés. »

    À quelques mètres de la mairie, Sita et Patrice font le même constat. « La journée même il y a des attaques, ils sortent les couteaux. Vraiment, ça ne va pas. » « Ça agresse de partout, pour des futilités, un objet seulement, tu risques de perdre la vie. Ça nous choque beaucoup. Ça ne change rien, l’opération Épervier, mais ils n’ont rien fait. Si tu viens un jour, et le lendemain tu ne viens plus, deux jours, une semaine après, ils vont venir se réinstaller. »

    La population d’Attécoubé se plaint aussi de la lenteur des travaux de construction du marché et du commissariat, détruits de la crise de 2011. Un faux débat selon le maire, qui préfère pointer du doigt la délinquance juvénile.

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    A beau mentir qui... il y a 6 ans

    Le Père de Bineta Camara a lui-même de vive voix remercié le PR, les autorités. Les radios, la presse écrite, le web, en offrent tous un beau florilège. Quand même!

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    reply_author il y a 6 ans

    Le "commentaire" du charognard. Il en sera des "commentaires" comme des "contributions-réflexions". Les gens ne sont pas dupes.

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