Dette publique : La Convergence des cadres républicains exige la publication des rapports d’audit
Dette publique : La Convergence des cadres républicains exige la publication des rapports d’audit
La Convergence des cadres républicains (CCR) s’est réunie pour examiner la situation politique nationale et se prononcer sur la polémique entourant la dette publique du Sénégal, entre 2019 et 2024.
Dans un communiqué parvenu à Seneweb, la CCR salue la démarche du pool d’avocats de l’ancien président Macky Sall, qui a saisi officiellement le ministre des Finances et du Budget ainsi que le premier président de la Cour des comptes afin d’obtenir la manifestation de la vérité sur cette question.
"La CCR soutient cette démarche sereine et responsable et exige la fin de la campagne abjecte de manipulation et de désinformation qui, depuis plusieurs mois, alimente la confusion et fragilise la stabilité économique de notre pays. Depuis son annonce fallacieuse de septembre 2024 sur l’existence d’une supposée 'dette cachée', Ousmane Sonko prend en otage l’État et fragilise l’économie du Sénégal dans le but cynique de salir son opposition à des fins strictement politiciennes. Les conséquences de ces mensonges ont des répercussions dramatiques sur la confiance des investisseurs, l’état de santé de l’économie, la vie quotidienne des populations et la crédibilité de la signature du Sénégal. Le choix funeste de manipuler les statistiques de la dette publique relève d’une irresponsabilité et d’un bradage de la souveraineté nationale, tant le gouvernement place le Sénégal dans une position de vulnérabilité par rapport aux marchés financiers", lit-on dans communiqué.
"Le choix funeste de manipuler les statistiques de la dette publique relève d’une irresponsabilité et d’un bradage de la souveraineté nationale", poursuit le communiqué, rappelant que Macky Sall, "en homme d’État soucieux de transparence", a lui-même appelé à la publication des données relatives à la dette.
La CCR invite, dès lors, le gouvernement à rendre publics les documents officiels suivants : le rapport sur la situation des finances publiques de janvier 2019 à mars 2024 établi par l’Inspection générale des finances ; le rapport provisoire de la Chambre des affaires budgétaires et financières de la Cour des comptes et le rapport d’audit du cabinet Forvis-Mazars portant sur la dette publique.
Les cadres avertissent que toute rétention d’information ou obstruction à la vérité serait interprétée comme une volonté délibérée du gouvernement de maintenir l’opacité et de poursuivre la manipulation accusatoire.
Enfin, la CCR réaffirme son attachement à la vérité, à la justice et à la bonne gouvernance, et appelle les autorités à faire preuve de la même exigence de transparence pour que cette affaire soit définitivement tirée au clair.
Commentaires (5)
En tant que simplicité citoyen je réclame l’accord avec Arcelor Mittal.
Qu'ils continuent de jouer la politique de l'autruche, en tentant de politiser leurs crimes. Si j'étais un conseiller écouté du ministre ou du président de la cour des comptes, ce pool des farceurs de Firaouna Sall, venus s'enrichir d'un individus immensément riche et qui est en détresse, n'aurait aucune réponse à leurs lettres. Le jour où ils deviendront sérieux, et je pense qu'ils ne le seront jamais, c'est au FMI qu'ils vont adresser leurs lettres. Et ils le savent très bien. Je rappelle qu'ils avaient adressé une demande d'audience au FMI pour lui expliquer les bons chiffres, disaient-ils. Est-ce qu'ils ont eu une réponse ? Est-ce qu'ils ont relancé, ils en ont reparlé ? Le FMI n'est pas dans leurs jeux politiques, le gouvernement et les institutions sénégalaises aussi ne devraient pas être dans leurs jeux politiques. Ils cherchent des titres de presse, leur habitude depuis 12 ans.
NB: Où sont passées les exigences de demandes avec "njekkë " de Firaouna Sall ? Il a mis de l'eau dans son vin ? C'est trop tôt.
Ce regime est en train d'avancer avec le financement du plan de redressement pour creer des emploies et reduire le cout de vie des Senegalais. Tous ces 3 rapports (IGF, Cour des Comptes, Cabinet Mazar) ont deja permit au regime de faire l'etat des lieu en 2024 et le monde entier (meme le FMI) a fini par accepter la verite. Ces rapports ont permit au regime d'avoir un point de depart. Maintenant ca avance avec les realizations qui vont etre tres visible de 2026 a 2050.
En meme temps, la justice va faire son travail avec ceux qui ont dilapide les fonds publique du Senegal et endette tout un peuple et leur futur enfants.
Un etat peureux qui accuse et refuse d apporter des justificatifs
Convergence des cadres voleurs oui. Tous en prison
Participer à la Discussion