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Karim Wade à sa descente d'avion : « Il y a trop de fantasmes sur moi»

Auteur: Le Pays au Quotidien

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Convoqué pour les besoins de l’enquête déclenchée par les nouvelles autorités pour traquer les deniers publics supposés détournés pas d’anciens tenants du régime sortant, Karim Wade avait donné l’assurance de déférer à la convocation et à toute autre en provenance de la Justice de son pays. Ainsi dit, ainsi fait : Karim est à Dakar, en provenance de Paris, depuis hier soir, mercredi 14 novembre 2012. Lesenegalais.net a constaté l’effectivité de son arrivée. 

L'ancien ministre d'Etat, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Energie, Karim Wade, a débarqué à Dakar dans la soirée du mercredi 14 novembre.

Accueilli à sa descente d'avion par des responsables libéraux, comme les députés Woré Sarr, Awa Diop, le patron des Jeunesses libérales Bara Gaye, son ancien chef de Cabinet Bachir Diawara, le responsable des Jeunesses wadistes Mohamed Massaly et plusieurs militants et sympathisants, Karim Wade est sorti du salon d'honneur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à 21h30.

Souriant, décontracté et confiant, M. Wade s'est engouffré dans sa voiture pour son domicile du Point E.

Attendu de jeudi matin à 9h à la Section de Recherches de la Gendarmerie nationale, basée au camp Samba Diéry Diallo de Colobane et dirigée par Cheikh Sarr, sur instruction du Parquet spécial de la Cour de Répression de l'Enrichissement illicite, le fils de l'ancien président de la République du Sénégal n'a pas varié dans son discours et s'est un peu lâché. «Je le dis et le répète, je suis un citoyen respectueux de la justice et des institutions de mon pays. Invité, convoqué ou appelé, je répondrai présent, partout où besoin sera. A ceux qui pensaient le contraire, je leur dis que pendant 12 ans, il n'y a eu que fantasme, désinformation et intoxication à mon endroit».

Pour rappel, la Cour de Répression de l'Enrichissement illicite comprend un Parquet spécial, dirigé par le procureur Alioune Ndao (ancien policier), une Commission d'Instruction, dirigée par Cheikh Bèye, et une Cour présidée par le juge Mandiogou Ndiaye.

Dans le langage judicaire, on dira que les gendarmes n'en sont qu'à l'ouverture d'une pré-enquête ou d'une information administrative. Il ne s'agit pas, pour le moment, d'ouverture d'information judiciaire ou, comme on dirait en France, d’une mise en examen. Si, à l'issue de cette pré-enquête administrative, il y a des indices graves et concordants, les limiers transmettront le dossier au Parquet.

Le Procureur spécial et le Substitut spécial étudient et examinent l'affaire. Soit, le parquet la classe sans suite, soit il sert une sommation interpellative afin que l'intéressé réponde, dans les 30 jours, sur l'origine de ses biens. S'il ne donne pas des preuves irréfragables, alors, Alioune Ndao remettra le dossier entre les mains de la Commission d'Instruction qui, à son tour, l’instruit et juge de l'opportunité de le transmettre ou pas à la Cour de Répression. De l'enquête préliminaire au procès, en passant par l'instruction et l'accusation, peuvent s'écouler des années.

Auteur: Le Pays au Quotidien
Publié le: Jeudi 15 Novembre 2012

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