la nomination de Viviane Bampassy Premier ministre, juste après le départ de Mimi Touré aurait permis au président Macky Sall de régler trois questions à la fois : la femme, l’église et la Casamance, le sud du pays en proie à une rébellion trentenaire. Les propos sont de l’invité du Grand Jury de Rfm ce dimanche, Babacar Justin Ndiaye qui estime que le choix de Mohamed Dionne est un choix «prématuré». Pour lui, la composition du gouvernement doit se faire selon « un certain dosage », avec en toile de fond, « la compétence ».Analysant toujours le choix du Premier ministre Mohamed Dionne pour succéder à Mimi Touré, le journaliste reste convaincu que le président Macky Sall « n’a pas reçu les conseils adéquats », même s’il faut reconnaître qu’entre Macky Sall et Mohamed Dionne, « l’entente dépasse la communion », note d’emblée Justin Ndiaye, qui rappelle le contexte du départ de Mimi Touré, marqué par « un limogeage » et « une résistance ».Mohamed Dionne « ne devait pas aller immédiatement sur la brèche. Je ne dis pas qu’il ne devait pas être dans le gouvernement, qu’il ne doit pas travailler pour le Sénégal. C’est une compétence qu’on doit mobiliser et que le président a mobilisée », renchérit le chroniqueur qui voyait d’autres profils beaucoup plus appropriés à la Primature : Madame Aissatou Ndiaye Niang, le dernier ministre du Budget du gouvernement socialiste : « administrateur, très férue d’économie, expérience réelle au budget, grand commis de l’Etat et non appartenance à une chapelle précise : elle aurait pu aider le Président de la République à remplacer convenablement Mimi Touré » selon Babacar Justin Ndiaye.Mieux, « je lui demanderais de prendre Viviane Bampassy, la carte des cartes, une triple carte. Viviane aurait donné à la rupture un contenu spectaculaire. Pour la première fois dans l’histoire gouvernementale du Sénégal, une native de la Casamance serait devenue Premier ministre. C’est la meilleure des ruptures ».Parce que, conclut-il, « Pour la première fois dans l’histoire politique du pays, la Casamance est sans ministre. (…) C’était l’occasion de mieux arrimer la Casamance ».Et de remarquer : « Il y a eu des fautes en amont. Est-ce qu’il fallait envoyer des gens comme Benoit Sambou en Casamance ? Le problème ce n’est pas le fait d’être diola, il faut aussi avoir un ancrage casamançais, une audience casamançaise, il faut être représentatif de la Casamance ».
Auteur: SenewebNews
Publié le: Dimanche 13 Juillet 2014
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