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Le professeur Horchani Ferhat prône l'implication des citoyens dans la lutte contre le terrorisme

Auteur: Aliou DIOUF

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"Le plus important dans la lutte antiterrorisme, c'est le citoyen. Il constitue un maillon très fort dans la lutte contre le terrorisme", a déclaré le professeur Horchani Ferhat de la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis. Il a pris part, aujourd'hui, au séminaire post-forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Selon lui, il faut faire adhérer le citoyen local dans la lutte contre le terrorisme. À son avis, le renseignement le plus important est celui de la population et la prévention constitue un élément central dans la lutte antiterroriste. D'autant qu'il s'agit d'éradiquer tout facteur propice à la création d'un terrain fertile au terrorisme. "Si on veut gagner la guerre, Il faut traiter le terrorise comme étant un projet culturel. Il ne faut pas le traiter comme seulement quelque chose de sécuritaire.  Le terrorisme commence à l'école, à la manière du contenu de l'éducation qu'on donne aux enfants  dans les écoles", a-t-il soutenu. Dans le même sillage, il a fait savoir qu'on ne devrait pas assimiler le terrorisme avec la religion puisqu'il y a des terroristes antireligieux. "Le terrorisme n'est pas lié à la religion. Il n'est pas lié à l'islam. Le terrorisme a toujours existé. Il y a des groupes terrorisme qui sont antireligieux. Il faut éviter de faire cet amalgame", avise-t-il.

"Le terrorisme ne vaincra pas"En effet, même si le professeur estime que la communauté internationale a échoué dans la lutte contre le terrorisme, il demeure convaincu qu'il y a toujours des moyens de combattre ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes. "Je suis optimiste. Le terrorisme ne vaincra. Il ne passera pas  parce que l'État est plus fort que ces groupes", rassérène-t-il.  Cependant, il pense que pour convaincre ce mal, il faut une stratégie préventive, internationale et régionale.  En sus, il faut éviter le cloisonnement entre les pays,  il faut éviter de se fermer et supprimer les foyers de tension. A cela s'ajoute l'élaboration des plans de protection contre les actes terroristes dans les sites sensibles, protéger les frontières.

Auteur: Aliou DIOUF
Publié le: Lundi 25 Juin 2018

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