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Polémique autour des rapports financiers : La démarche de Macky Sall pédagogique et démocratique, selon Me Amadou Sall

Auteur: Yandé Diop

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Polémique autour des rapports financiers : La démarche de Macky Sall pédagogique et démocratique, selon Me Amadou Sall

Maitre El Hadj Amadou Sall estime que la démarche du président Macky Sall dans la polémique autour des rapports financiers est avant tout pédagogique et démocratique. « Le président Macky Sall a fait preuve de retenue. Il a été accusé, insulté même, et n’a pas réagi. Il s’est contenté de dire la vérité : il n’y a pas de dette cachée », explique l’ancien garde des Sceaux devant le "Jury du dimanche" sur iRadio. 

Selon lui, le président sortant n’a voulu ni se défendre ni polémiquer, mais simplement rétablir les faits. « Il a tenu à informer l’opinion de la mauvaise foi de certaines accusations. L’information exacte existe, elle est dans les rapports de l’Inspection générale des finances, dans le prérapport de la Cour des comptes et dans celui du cabinet privé », dit-il.

Pour Me Sall, la démarche de Macky Sall est légitime et conforme à la Constitution. « Il appartient au gouvernement de respecter la Constitution et le peuple sénégalais, qui a proclamé son attachement à la transparence. On ne peut pas proclamer cet attachement et, en même temps, gérer les affaires publiques dans l’opacité », argumente-t-il. 

Et d’interpeller le président Faye : « Le président de la République a juré de veiller au bon fonctionnement des institutions et au respect de la Constitution. Il doit faire en sorte que l’information exacte soit mise à la disposition des Sénégalais. »

“Une situation difficile, un pays sous pression”

Abordant la conjoncture économique nationale, Me El Hadj Amadou Sall affirme : « Ce que nous vivons tous les jours, c’est difficile, très difficile. Quand le FMI arrête son programme, les conséquences sont tragiques : les investisseurs se retirent, les agences de notation dégradent la note du Sénégal. »

 Malgré l’entrée du pays dans l’ère pétrolière et gazière, la note du Sénégal a été abaissée, augmentant le coût de la dette et le risque économique. « Plus le pays est jugé risqué, plus les taux d’intérêt montent, et plus l’économie chute. Cela se ressent dans le panier de la ménagère, dans le salaire du travailleur. Le pouvoir d’achat baisse ».

 Pour Me Sall, la reprise du dialogue avec le FMI est inévitable : « Nous prions tous pour qu’un accord soit trouvé, car nous avons besoin de l’assistance du fonds. Mais les conditions seront difficiles : suppression des subventions sur l’énergie, hausse de la fiscalité, rigueur budgétaire. »

L’ancien ministre attire aussi l’attention sur les effets collatéraux d’une pression fiscale excessive. « Un pour cent par-ci, 2 % par-là… c’est toujours le consommateur qui paye. Trop de fiscalité tue la fiscalité. Et si la pression continue, le secteur africain de l’économie, qu’on appelle souvent, à tort, informel, va se refermer sur lui-même au lieu de se moderniser ». 

Pour lui, ce secteur populaire et communautaire constitue un pilier à préserver : « C’est notre culture, notre sociologie. Si on l’agresse, il se replie. Il faut l’accompagner, pas l’étouffer. »

Auteur: Yandé Diop
Publié le: Dimanche 26 Octobre 2025

Commentaires (7)

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    Bnf il y a 6 heures

    Belle offensive de communication de notre sanguinaire nationale. Mais c'est peine perdu, les actes parlent plus forts que les mots

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    Vv il y a 6 heures

    Elhadji Amadou Sall a t'il d s enfants ?

    Ce mec ne connait pas la honte

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    Gnak diom il y a 6 heures

    Si t'as rien à se reprocher pourquoi fuire le Sénégal et t'exiler. Sale con
    Cet avocallion ne saurait te tirer d'affaire.
    Wa salam

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    Lucky Luke il y a 5 heures

    Donc selon toi tous les exilés ont quelque chose à se reprocher . Saches , crétin, que dans un pays sous la botte ses haineux et revanchards où on a aucune chance d'avoir accès à la justice , s'exiler devient vital ; oui le nombre d'exilés d'un pays est proportionnel au degré de dictature qu'exercent les autorités sur le peuple

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    leuze gaye il y a 6 heures

    Je vous écris pour exprimer ma profonde déception concernant votre comportement. Vos précédentes critiques envers Macky Sall contrastent fortement avec vos actions actuelles, ce qui soulève des questions quant à votre intégrité et vos convictions.

    Il est regrettable de constater un tel manque de cohérence. Un véritable leader devrait faire preuve de dignité, de courage et de valeurs inébranlables, plutôt que de céder à des intérêts personnels ou financiers. J'espère que vous prendrez le temps de réfléchir à l'impact de vos actions sur votre réputation et sur l'image que vous projetez auprès de votre famille et du public.

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    Cyg il y a 5 heures

    C est la race des rats qui est en ébullition depuis que Sonko a annoncé le meeting du parti...

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    Ngor Jegaan il y a 1 heure

    Ce que le gouvernement reproche à Macky Sall aujourd'hui Me Amadou Sall le lui reprochait déjà en ... 2013, allant même jusqu'à lui prédire une traduction devant la justice. Il est vrai qu'on était en plein dans l'affaire Karim Wade et Me Sall avait même fait un séjour de 2 ou 3 mois à Reubeuss. Qu'est-ce qui a changé entretemps? MACKY L'A RECUPERE et il a bcp d'argent pour lui faire dire et faire faire tout ce qu'il veut. Et ça les sénégalais le savent. Macky lui-même sait qu'il ne peut pas compter sur les Mes Amadou Sall, Aissata Tall Sall, El Hadj Diouf pour convaincre les sénégalais c'est pourquoi il cherche une place de salut dans l l'internationalisation de son dossier à venir.

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    Lol il y a 24 minutes

    Ce Me SALL me fait pitié . Toi qui accuse Macky de deum aujourdhui tu lèches son cul .

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