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Thierno Alassane Sall : "Le meilleur ennemi du populisme reste l’épreuve du réel : gouverner"

Auteur: Cheikh Camara (Correspondant à Thiès)

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Thierno Alassane Sall : "Le meilleur ennemi du populisme reste l’épreuve du réel : gouverner"

«Le meilleur ennemi du populisme reste l’épreuve du réel : gouverner. Notre pays en fait aujourd'hui l'amère expérience». Ces propos sont du député Thierno Alassane Sall.

Le leader du parti La République des Valeurs/Réewum Ngor a avancé : «La démagogie, jadis vociférante dans l’opposition, s’est muée en méthode de gouvernement. Elle se nourrit de fonds politiques et mène une indécente guerre des chefs, là où elle promettait la rupture».

En outre il a ajouté : «Elle intente des procès de boucs émissaires par des meetings jusqu'à l'Assemblée nationale pour faire oublier la grave crise économique et financière qui sévit».

L'ancien ministre de l'Énergie sous Macky Sall ne manque pas de s'offusquer : "Pendant que cette caste d’apparatchiks s’installe dans le confort des caisses noires et des jets privés, les étudiants, les travailleurs et, au fond, tout un peuple sont relégués tout en bas de l’échelle des priorités".

Auteur: Cheikh Camara (Correspondant à Thiès)
Publié le: Lundi 01 Décembre 2025

Commentaires (9)

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    Mbé mbé il y a 8 heures

    Yes sir................ mais noirauds tera primitifs kontents !!

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    Soupe il y a 3 heures

    Am nagn gaz petrole djeun or 2 mois ma soupe rew mi gal yi di diougé allemagne

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    Soupe il y a 3 heures

    Am nagn gaz petrole djeun or 2 mois ma soupe rew mi gal yi di diougé allemagne

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    Tchey il y a 3 heures

    Pepessouuuu

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    Irving il y a 8 heures

    Merci Thierno. Ils croyaient que gouverner c’est facile. Sonko disait des choses de façon tellement déconcertante, qu’il a failli même nous tromper nous personnes lucides. Heureusement qu’il n’est pas de la trempe d’Edward Bernays. Sonko est certes un manipulateur, mais un petit manipulateur qui ne peut manipuler que les faibles d’esprit. Les grands manipulateurs trompent les personnes intelligentes. Ce qui est factuel c’est que le populisme n’a developpé aucun pays dans l’histoire du monde. Au contraire, partout ou les populistes exercent le pouvoir, c’est la destruction totale, l’effondrement.

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    Bfb il y a 8 heures

    Sonko rkk laffi deig comme politicien mouni les sénégalais vont souffrir après le départ de macky sall. Plus honnête que sonko comme politicien amoul. Vous pouvez toujours essayer de manipuler mais franchement reposer ça n'a jamais marché et ça ne marchera pas tt simplement parceque c'est pas basé sur la vérité

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    Thieuy TAS il y a 8 heures

    Vraiment lamentable ce TAS. Probleme de valeurs nga ame.

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    El il y a 8 heures

    Loula terewone gneuw assemblée wakh ko fa

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    Anna il y a 7 heures

    Tu veux trouver une femme pour une nuit? Viens sur - Hot21.fun

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    Mom il y a 6 heures

    Penser que s'opposer c'est débiter des phrases creuses! Le gouvernement a de beaux jours devant lui!

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    Tnt il y a 6 heures

    Le meilleur ami de la jalousie : le visage toujours renfrogné . Souriez

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    iso il y a 6 heures

    toi tu ne peu convaincre personne c'est ça ton problème tt politique à besoin de drainer des foules pr espérer accéder au pouvoir toi tt l monde sais que ton accession au pouvoir ne risque pas de venir

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    ils continuent à fuir il y a 5 heures

    Cent quarante et un migrants, originaires de plusieurs pays d'Afrique de l'ouest, ont été secourus dimanche au large de la Mauritanie alors que leur embarcation, partie de Gambie, chavirait. À mesure que les contrôles policiers se renforcent au large du Maroc, de la Mauritanie et du Sénégal, les exilés prennent de plus en plus la mer depuis les côtes gambiennes et guinéennes, multipliant les risques de se perdre dans l'Atlantique.

    Dimanche 30 novembre vers 11h, les gardes-côtes mauritaniens ont porté assistance à 141 migrants en détresse dans l'Atlantique au large de Nouadhibou, dans le nord de la Mauritanie. "C'est une embarcation dont les occupants désorientés ne savaient plus où aller et dont le mouvement a été aperçu par une patrouille en mer", a précisé à l'AFP un responsable des gardes-côtes de Nouadhibou.

    Le groupe à la dérive était composé de 88 Sénégalais, 44 Gambiens (dont 17 femmes et deux enfants), quatre Guinéens et deux Maliens, a indiqué le ministère mauritanien de la Pêche sur Facebook/ Trois personnes ont été retrouvées dans un "état critique", ont ajouté les autorités. Tous les exilés ont été "pris en charge par les services compétents".

    La pirogue avait quitté les côtes gambiennes dans l'espoir de rejoindre les Canaries. La Mauritanie secourt régulièrement des embarcations en route vers l'archipel espagnol. La semaine dernière, 132 migrants, partis du Sénégal, ont été pris en charge par les forces mauritaniennes après une panne de carburant en pleine mer et l'abandon des capitaines du bateau.

    Mi-novembre aussi, la marine mauritanienne a secouru 227 personnes entassées dans un bateau de pêche, qui avait quitté les côtes gambiennes 10 jours plus tôt. D'après nos informations, une trentaine de migrants ont péri sur la route. Selon les témoignages des rescapés, certaines personnes affaiblies par le manque d'eau et de nourriture ont été jetées à la mer.

    Des départs plus au sud

    Depuis les accords signés avec l'Union européenne et l'Espagne, la Mauritanie intensifie ces derniers mois les contrôles sur ses côtes et les interceptions de migrants en situation irrégulière pour empêcher les traversées vers l'Europe.

    Le 17 octobre, la Mauritanie et l'Espagne annonçaient avoir réussi, grâce à leur coopération conjointe, à contrecarrer près de 3 500 tentatives de départs clandestins depuis le début de l'année 2025. En 2024, plus de 10 000 cas avaient déjà été déjoués.

    Pour atteindre les Canaries et éviter le renforcement des contrôles au large de la Mauritanie mais aussi du Sénégal et du Maroc, les exilés prennent la mer plus au sud. Ainsi, les départs de pirogues depuis la Guinée et la Gambie se multiplient ces derniers mois.

    "La Gambie est une zone de départ potentielle comme l’ensemble des pays côtiers de cet espace (Mauritanie, Sénégal, Guinée), sachant que les départs avaient déjà eu tendance à se déplacer – du Maroc vers la Mauritanie et vers le Sénégal", notait en septembre à InfoMigrants Delphine Perrin, chargée de recherche à l’IRD (Institut de recherche pour le développement), membre du POMAF, un collectif de chercheurs spécialistes des politiques migratoires africaines.

    Mais partir depuis la Gambie ou la Guinée multiplie les risques en mer pour les migrants. "Les voyages sur l’Atlantique sont déjà risqués. La distance est importante - il faut entre quatre et sept jours de navigation si tout se passe bien [pour rejoindre l'archipel espagnol] -, ce qui accroît les risques de se perdre en mer, de chavirer ou de souffrir de la faim, de la soif ou de malaise, d’autant que le comportement des passeurs peut accroître le danger", précisait Delphine Perrin.

    En août, au moins 69 corps avaient été repêchés et des dizaines de personnes portées disparues après le naufrage d'une embarcation au large de la Mauritanie. L'embarcation, venue de Gambie, avait chaviré. Fin juillet, les autorités mauritaniennes avaient indiqué avoir secouru plus de 70 migrants ouest-africains au large de leurs côtes après une panne de leur embarcation, partie de Guinée 11 jours auparavant.

    Des dizaines de milliers de migrants ont perdu la vie ces dernières années en tentant de rejoindre l'Europe depuis l'Afrique via l'archipel espagnol des Canaries, à bord d'embarcations souvent surchargées, poussés à migrer clandestinement à cause d'une politique des visas de plus en plus restrictive des pays européens.

    Selon l'ONG espagnole Caminando Fronteras, 10 457 migrants sont décédés ou portés disparus sur les routes migratoires menant vers l'Espagne en 2024. Soit une moyenne de 30 morts ou disparus par jour. Pour les cinq premiers mois de 2025, l'ONG enregistre 1 865 personnes mortes en tentant de rejoindre l'Espagne, dont près de 1 500 sur la route des Canaries.

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