La Directrice de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé et de l’action sociale, Dr Marie-Khemesse Ngom Ndiaye, a soutenu qu’une bonne prise en charge médicale de la mère séropositive peut réduire voire éliminer la transmission du Vih de la mère à l’enfant. Mieux, elle ajoute que, de nos jours, «il n’est plus socialement justifiable que des enfants soient infectés par le Vih dans les pays»
.D’ailleurs, c’est dans ce sens que le Sénégal s’est doté depuis 2012, d’un Plan national d’élimination de la transmission mère-enfant du Vih. Et à ce jour, précise Dr Marie-Khemesse, toutes les régions du pays ont élaboré leurs micro-plans de transmission mère-enfant et sont déjà mis en œuvre. Ces micros plans ont été adossés à «un dispositif de suivi-évaluation très opérationnel permettant de suivre en temps réel l’état de la mise en œuvre des activités au niveau décentralisé».
Ainsi, après 3 ans de mise en œuvre, le ministère de la Santé a décidé de faire le point sur les avancées obtenues dans ce domaine.
D’où la tenue de cette rencontre dont l’objectif principal est de partager les résultats de cette enquête et de passer en revue les goulots d’étranglements qui entravent encore l’utilisation des services de santé de la reproduction.La directrice de la lutte contre la maladie de préciser que le Sénégal n’a pas encore éliminé la transmission mère-enfant du Vih, à l’image des autres pays comme le Cuba, mais fera des efforts pour y arriver.Dr Marie-Khemesse Ngom Ndiaye présidait la cérémonie d’ouverture de la rencontre de restitution de l’enquête nationale sur l’évaluation du taux de transmission mère-enfant du Vih au Sénégal, au nom du ministre de la Santé et de l’action sociale, Awa Marie Colle Seck, ce mardi 29 décembre 2015, à Dakar.
Auteur: Cheikhou AIDARA
Publié le: Mardi 29 Décembre 2015
Commentaires (0)
Participer à la Discussion