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3 254,0 milliards F CFA de recettes : Les principaux enseignements du Rapport Trimestriel d’Exécution Budgétaire 2025

Auteur: Awa Diop

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3 254,0 milliards F CFA de recettes : Les principaux enseignements du Rapport Trimestriel d’Exécution Budgétaire 2025

Le Rapport Trimestriel d’Exécution Budgétaire du troisième trimestre 2025 révèle un bilan contrasté pour les finances publiques de l'État. Tandis que les recettes se maintiennent solidement dans un environnement économique mondial contrasté, l'exécution des dépenses, notamment en capital, met en lumière des défis structurels majeurs.

À la fin du troisième trimestre 2025, l'exécution du budget s'est appuyée sur une croissance du PIB réel toujours solide, tirée notamment par le démarrage de l’exploitation des hydrocarbures.

 Les recettes du budget général ont atteint 3 254,0 milliards F CFA, représentant un taux de recouvrement de 69,7 % de l'objectif annuel.

Les recettes fiscales se sont établies à 2 987,9 milliards F CFA (72,9 % de l'objectif annuel), en progression de 7,6 % en glissement annuel.

Les Recettes Non Fiscales affichent une bonne performance avec 214,2 milliards F CFA collectés (75,8 % de l'objectif annuel).

 La mobilisation des dons reste faible, atteignant seulement 52,0 milliards F CFA (18,1 % de la cible annuelle), constitués majoritairement de dons en capital (48,7 milliards).

La mobilisation des ressources de trésorerie a atteint 3 655,8 milliards F CFA, principalement via les levées sur les marchés financiers (2 775,1 milliards), ce qui a permis de couvrir le déficit budgétaire de 1 059,0 milliards F CFA constaté à fin septembre.

Les dépenses totales du budget général ont été maîtrisées à 4 313,0 milliards F CFA (67,8 % des prévisions de la LFR 2025).

Les Dépenses Ordinaires’élèvent à 3 220,8 milliards F CFA (72,7 % des prévisions), portées essentiellement par les transferts courants (1 169,4 milliards) et la masse salariale (1 082,8 milliards).

 Les charges financières de la dette se sont chiffrées à 705,7 milliards F CFA, incluant la prise en charge d'emprunts bancaires contractés hors autorisation parlementaire.

L'exécution des dépenses en capital est jugée la plus faible. Les dépenses en capital ont atteint 1 092,2 milliards F CFA à fin septembre, soit un taux de réalisation de seulement 56,4 % des prévisions de la LFR.

 Si les investissements sur ressources internes affichent un taux satisfaisant (71,4 % de réalisation), les investissements sur ressources externes ne sont qu'à 49,9 %.

 Les investissements directs de l’État sont demeurés très faibles, atteignant seulement 40,8 milliards F CFA (soit un taux d’exécution de 27,4 %). Seuls les transferts en capital affichent une exécution satisfaisante (86,4 %).

Malgré les difficultés d'investissement, le déficit budgétaire est ressorti à 1 059,0 milliards F CFA à fin septembre 2025, soit 4,88 % du PIB, ce qui est nettement inférieur à la cible annuelle de 7,82 % du PIB.

Enfin, l'équilibre financier du Fonds national de Retraite (FNR) a été maintenu avec un excédent de 25,7 milliards F CFA. Les 168 organismes publics suivis ont, quant à eux, exécuté 47,7 % de leur budget cumulé (2 210,0 milliards), dont 290,1 milliards pour l'investissement.

Auteur: Awa Diop
Publié le: Mardi 18 Novembre 2025

Commentaires (4)

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    Makhou il y a 4 heures

    Voila un sujet j'attemds une appreciation de l'opposition

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    Bof il y a 3 heures

    Bof rien d'extraordinaire

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    THIELY il y a 1 heure

    JUB JUBAL JUBANTI ! SONKO/ DIOMAYE EST UN PACTE. UN PATRIOTE NE FUIT JAMAIS. LE COMBAT
    UN PATRIOTE NE TRAHIT JAMAIS

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    La honte il y a 22 minutes

    Ce rapport révèle tout simplement que s'il n'y avait pas les recettes tirées du pétrole et du gaz, le Sénégal serait en situation de faillite. Pourtant, Wade et Macky ont dirigé ce pays et ont fait de grands investissements sans recettes issues des hydrocarbures. Par conséquent, il n'y a aucune performance dans la gestion de l'actuel gouvernement. Il est temps qu'on arrête de nous parler de Aïda Mbodji et Mimi Touré. Comment un pays qui a autant de difficultés peut perdre autant de temps dans un débat puéril du genre, c'est Mimi qui doit diriger la coalition, non c'est Aïda Mbodji. Comment nos dirigeants qui ont appelé à effacer le système peuvent passer leur temps à se bagarrer l'un pour que Aïda Mbodji dirige, l'autre pour que Mimi dirige. Ces deux dames qui symbolisent à elles seules toute la crème du système. Pis, c'est Habib Sy, un des derniers mohicans du système qui est choisi pour réconcilier Sonko et Diomaye. C'est vraiment une honte. C'est pour ça que nos jeunes sont morts ? C'est écœurant. Finalement, Sonko et Diomaye ne voulaient qu'accéder au pouvoir. La lutte antisysteme dont ils parlaient n'était qu'un argument pour mieux emballer les jeunes, ils n'y croyaient pas.

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