Les autorités nigériennes n'ont fait aucun commentaire officiel près d'une journée après l'attaque, survenue, selon la télévision privée Bonféreye basée à Niamey, à 18H30 locales (17H30 GMT) mercredi.Mercredi soir, des terroristes ont attaqué la localité nigérienne de Bani Bangou, située à la frontière malienne, à moins de 250 km de la capitale nigérienne, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire africaine au sein de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), jointe depuis Bamako.Ils ont saboté le réseau téléphonique, tué un sous-officier nigérien et blessé au moins deux autres, a-t-elle ajouté.Les assaillants sont venus au crépuscule sur des motos et dans des voitures et ont directement ciblé la gendarmerie, a raconté à l'AFP un habitant de Bani Bangou, joint par téléphone.Nous avons entendu des coups de feu nourris d'armes lourdes et légères. Le sol tremblait. Aussitôt nous nous sommes tous enfermés dans nos maisons, a témoigné un autre habitant à la télévision Labari.Un gendarme a été tué tandis que trois autres et un civil ont été blessés, a annoncé la radio privée Anfani, qui précise que des renforts dépêchés de Niamey ont permis de neutraliser les assaillants.L'attaque de mercredi à Bani Bangou a été confirmée à l'AFP par une seconde source sécuritaire contactée dans la région.Un véhicule de l'armée nigérienne a été détruit, un véhicule de la gendarmerie locale a été emporté ainsi que de nombreuses minutions. Un sous-officier a été tué, et trois gendarmes ont été gravement blessés, a précisé cette source.Selon le porte-parole du Mujao, les jihadistes ont fait plusieurs morts dans le camp adverse.Les moudjahidine ont (...) attaqué à Bani Bangou les ennemis de l'islam qui travaillent avec la France, notre autre ennemi. Nous avons tué plusieurs ennemis de l'islam, a affirmé Walid Abou Sahraoui dans une brève déclaration téléphonique à un journaliste de l'AFP à Bamako.Nous avons pris des armes, des voitures chez l'ennemi, et nous allons continuer à combattre la France et ses complices, a-t-il ajouté.Le Mujao, un des groupes islamistes armés ayant contrôlé les régions du nord du Mali pendant près d'un an, entre 2012 et début 2013, a revendiqué ces derniers mois plusieurs opérations jihadistes dans ces vastes zones du pays frontalières du Niger et de l'Algérie.Fin octobre, des jihadistes avaient mené des attaques simultanées au Niger dans des localités de la région de Tillabéri (ouest), à une centaine de kilomètres de Niamey. Selon le gouvernement nigérien, neuf membres des forces de sécurité, une civile et deux assaillants avaient été tués. Les attaques avaient aussi fait quatre blessés et trois disparus parmi les forces de l'ordre.
Auteur: senewebvideos
Publié le: Vendredi 21 Novembre 2014
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