Le président syrien Bachar al-Assad déclare n’avoir aucune intention de démissionner, précisant qu’il ne sera pas question de sa démission lors des négociations dites de Genève 2 et prévues mardi à Montreux (Suisse).
"Si nous avions voulu démissionner, nous l’aurions fait dès le début", a-t-il dit à des parlementaires russes, à Damas, selon l’agence de presse Interfax.
L’opposition et le gouvernement syriens, ainsi que des diplomates occidentaux participeront aux négociations prévues la semaine prochaine.
Plus de 100.000 personnes ont été tuées dans le conflit syrien, qui a éclaté il y a trois ans. Les combats ont fait des millions de personnes.
Le Conseil national syrien, le plus grand parti d’opposition en Syrie, a accepté samedi de participer à la conférence de Montreux.
Cette décision a été prise par ses responsables vivant à Istanbul, en Turquie.
Le but des négociations est d’entamer le processus censé aboutir à un gouvernement de transition et à la fin de la guerre civile en Syrie.
L’opposition avait dans un premier temps exigé la démission de M. Assad, qu’elle considérait comme une condition au dialogue.
Les Etats-Unis d’Amérique, la Russie et l’ONU, parrains des négociations, ont persuadé le Conseil national syrien de participer à la réunion de Genève 2.
Mais la présidence syrienne a nié dimanche des déclarations attribuées au président Bachar al-Assad par l'agence de presse russe Interfax, selon lesquelles il n'aurait aucune intention de quitter le pouvoir.
"Ce que l'agence de presse russe Interfax a publié comme des remarques du président Bachar al-Assad est faux", a déclaré le service de presse de la présidence dans un communiqué.
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