Les dépôts et emprunts du système bancaire de l’UEMOA ont progressé de 7,2 % en 2024, soit 4 257 milliards de FCFA supplémentaires, pour atteindre 63 591,5 milliards de francs CFA, selon le journal Le Marché.

La source ajoute que, selon le secrétariat général de la commission bancaire de l’UEMOA, ces ressources sont constituées à 56,1 % de dépôts à vue, à 43,6 % de dépôts à long terme et à 0,3 % de ressources d’emprunt. Et les dépôts à vue ont augmenté de 7,7 %, s’établissant à 27 084,4 milliards, tandis que les dépôts à long terme ont crû de 6,6 % pour atteindre 21 159,1 milliards.

Elle renseigne que les capitaux propres et ressources assimilées ont également enregistré une hausse notable de 12,1 %, passant de 6 326,4 milliards en 2023 à 7 097,7 milliards en 2024. Ces fonds proviennent principalement du capital et des réserves, représentant 94,4 % du total, soit 7 070 milliards, en hausse annuelle de 5,6 % (397,7 milliards). Et les capitaux et réserves consolidés à l’ouverture de l’exercice ont atteint 6 672,3 milliards, soit une progression de 0,9 %.

Par rapport aux autres ressources, comprenant immobilisations financières, comptes d’ordre et divers, le journal révèle qu’elles ont augmenté de 11,7 % pour s’établir à 2 868,8 milliards. Et les passifs divers, charges rattachées et provisions pour risques se sont également renforcés, atteignant 2 556,7 milliards à fin décembre 2024.

Selon lui, la trésorerie des établissements de crédit a poursuivi sa progression, malgré un déficit structurel ; et le niveau de trésorerie est passé de 6 248,6 milliards en 2023 à 6 593,6 milliards en 2024, soit une hausse de 5,5 %. Cette augmentation, ajoute la source, résulte de l’évolution des avoirs auprès de la Banque centrale et de l’encours de refinancement, qui a atteint 4 445,5 milliards fin 2024.

Le rapport annuel souligne que « la solidité des dépôts, la croissance des capitaux propres et l’amélioration de la trésorerie traduisent la résilience du système bancaire de l’UEMOA », tout en insistant sur la nécessité de maintenir une gestion prudente pour préserver les équilibres financiers, souligne le journal.