USA : Ces pays africains qui acceptent d’accueillir les immigrés expulsés par Trump
Le Nigeria a été on ne peut plus clair avec Donald Trump. Il ne veut pas d'immigrés expulsés des États-Unis sur son sol, encore moins des prisonniers vénézuéliens. « Ce sera difficile pour un pays comme le Nigeria d’accepter des prisonniers vénézuéliens sur son territoire. Nous avons suffisamment de problèmes, nous ne pouvons pas accepter des Vénézuéliens, au Nigeria, bon sang! », s’est agacé le ministre des Affaires étrangères de ce pays d’Afrique de l’Ouest sur Channel TV début juillet. Il a ajouté que les menaces de Washington de restreindre la délivrance des visas et d’augmenter les tarifs douaniers ne feront pas plier Abuja.
Le Rwanda accepte d’accueillir 250 immigrés expulsés des USA
Ce discours n’est pas partagé par tous les pays africains. Certains se sont empressés d’accepter la proposition de Trump. Il s’agit du Soudan du Sud, de l’Eswatini, du Rwanda et de l’Ouganda.
Kigali a accepté d’accueillir 250 immigrés expulsés du pays de l’oncle Sam. L’accord a été signé dans la capitale rwandaise et l'administration Trump a déjà transmis aux autorités du pays d’Afrique de l’Est une première liste de 10 noms. Kigali justifie sa décision d’accepter les migrants par ses "valeurs sociétales".
« Les familles rwandaises ont connu des difficultés de déplacement et nos valeurs sociétales sont fondées sur la réintégration et la réhabilitation » a déclaré la porte-parole du gouvernement Yolande Makolo. Le pays a le droit de refuser des personnes expulsées par l'administration Trump. Ceux qui seront acceptés « bénéficieront d’une formation professionnelle, de soins de santé et d’une aide à l’hébergement pour redémarrer leur vie au Rwanda » a ajouté Mme la porte-parole.
Kampala signe l’accord sur des termes bien précis
L’Ouganda est le dernier pays africain à marcher dans les pas du Rwanda. Kampala a formellement annoncé hier jeudi avoir conclu un accord avec Washington pour accueillir des « ressortissants de pays tiers qui pourraient ne pas obtenir l’asile aux Etats-Unis". Un langage diplomatique pour désigner les immigrés expulsés.
Ces migrants sont ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas retourner chez eux.
Le ministère des Affaires étrangères de l'Ouganda a annoncé dans un communiqué que cet accord conclu avec l’oncle Sam était « temporaire ». « Les personnes ayant un casier judiciaire et les mineurs non accompagnés ne seront pas acceptés » a précisé le département ministériel.
Notons que ces accords conclus entre les Etats Unis et ces pays africains font partie d’une politique américaine plus large menée par l’Administration Trump visant à expulser des millions d’« immigrants sans papiers » vers des pays tiers.
Commentaires (4)
accueillez les africains ou les personnes noirs, les autres retournent chez eux. C'est pas une poubelle ici.
En gros les pays africains poubelles.
Certains pays sont la HONTE de l'Afrique. Que Trump garde pour lui ses immigrés et ses visas NOUS N'EN VOULONS PAS.
Une vrai honte! Sur ce point, Rwanda me déçoit beaucoup.
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