Valoriser la production nationale : Une unité industrielle de transformation d’arachide à Touba
Dans la dynamique de renforcement de sa souveraineté alimentaire et industrielle, le Sénégal franchit une nouvelle étape, avec l’implantation d’une unité industrielle moderne de transformation de l’arachide et de ses dérivés au cœur de la Zone économique spéciale (ZES) de Touba terminal.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à valoriser la production nationale, à réduire les pertes post-récolte, à promouvoir l’exportation, à encourager l’import-substitution, tout en créant des emplois qualifiés au bénéfice des populations locales. Elle marque une réponse concrète aux défis majeurs que sont la transformation locale, la création de valeur ajoutée et l’autonomisation économique des territoires.
Ce complexe comprend, notamment, un port sec d’une capacité de 100 000 conteneurs, un parc industriel et logistique de 250 ha, une bourse agricole moderne destinée à structurer les échanges, des infrastructures de soutien, dont un parc solaire de 50 MW et des solutions résidentielles pour les travailleurs et les investisseurs.
«Ce projet s’inscrit dans la volonté de renforcer le rôle de l’entreprise comme leader national de la filière arachidière et d’accroître sa compétitivité régionale. La position stratégique de Touba et son poids économique en font un choix naturel pour une telle implantation », a affirmé El Hadj Ndane Diagne, directeur général de la SONACOS SA.
«L’implantation de la SONACOS dans cet écosystème intégré valide notre vision de faire de Touba un hub économique majeur de l’Afrique de l’Ouest où la vision politique rencontre l’action privée au bénéfice des populations», a déclaré Khadim Kébé, président de Focus Investment Group.
Commentaires (1)
Y'a deja énormément d'unité de petite unité de transformation à touba. La banque mondiale pourtant avait suggéré le Sénégal de se concentrer sur la graine qui a un prix plus intéressant que la transformation. Le Sénégal doit doubler sa production, s'imposer dans le marché international et exporter la graine mais pas l'huile qui nécessite un grand coût de production. La preuve, la sonacos a acheté beaucoup d'arachide l'année dernière qui est toujours stocké dans les unités de production de Ziguinchor, kaolack, diourbel, etc sans acheteur ni transformation en huile à cause des machines vetustes qui tombeny souvent en panne. La sonacos a injecté beaucoup d'argent pour en perdre plus. Il faut taxer l'exportation de la graine et gagner de l'argent à travers les services de l'état comme l'électricité, le carburant, l'eau, le transport etc. Y'a des centaines de milliers d'emplois et d'unité qui travaillent dans les unités de decorticage quand les chinois sont là. Je me demande jusqu'à présent pourquoi aucune communication n'est faite parce que la campagne d'habitude débutait en novembre. À l'heure actuelle, les chinois et les indiens prenaient deja des entrepôts pour préparer la campagne.
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