Calendar icon
Wednesday 17 September, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Ziguinchor : Des organisations paysannes de femmes de l’Afrique de l’Ouest demandent aux autorités d’accompagner la promotion de l’agroécologie pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire

Auteur: Max Euclide KANFANY Seneweb Ziguinchor

image

Ziguinchor : Des organisations paysannes de femmes de l’Afrique de l’Ouest demandent aux autorités d’accompagner la promotion de l’agroécologie pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire

Des femmes leaders d’organisations paysannes de femmes de huit pays de l’Afrique de l’Ouest et de 14 associations faitières, en regroupement à Ziguinchor, dans le cadre de la promotion de l’agroécologie. Ces organisations paysannes du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de Guinée, de Guinée-Bissau, du Mali et du Sénégal demandent aux autorités de leurs pays d’origine et aux autorités de l’Afrique en général de soutenir et d’accompagner la promotion de l’agroécologie pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

Selon la présidente du mouvement panafricain Nous somme la solution, si ces autorités veulent la souveraineté alimentaire comme elles le prétendent, il faut une véritable et réelle promotion de l’agroécologie. ʺLa souveraineté alimentaire ne peut être acquise sans la promotion de la pratique agroécologiqueʺ, selon Mariama Sonko. 

Une pratique basée sur le savoir-faire paysan que les ancêtres africains ont développé et qui leur a valu beaucoup de bien-être, surtout sanitaire et une hygiène de vie. La responsable de l’Association des jeunes agriculteurs de la Casamance affirme qu’avec cette pratique culturale et agricole, l’autonomie des pays africains à plus de chance de voir le jour et va permettre la valorisation de valeurs traditionnelles de l’Afrique. ʺLa promotion de l’agroécologie permettra d’aller vers l’autonomisation financière et semencière, et aussi l’autonomisation environnementaleʺ, a déclaré Mariama Sonko.

Le quatrième regroupement de ces organisations paysannes de femmes est orienté cette année sur ʺles techniques de conduite des cultures horticoles en agroécologieʺ, a expliqué la présidente de Nous sommes la solution. Elle explique que le choix de cette thématique est guidé par le fait qu’elles ont constaté une cacophonie dans les techniques culturales. ʺLes gens ne maîtrisent pas les techniques culturales qui peuvent nous permettre de préserver notre écosystème et de rentabiliser nos productionsʺ, a indiqué Mme Sonko.

Pour Tabara Ndiaye, la coordonnatrice des Fonds régionaux agroécologie au Fonds mondial pour l’agroécologie, il faut un mouvement fort pour encourager la promotion de l’agroécologie et le renforcement de capacités des acteurs. ʺOn ne peut pas avoir un réseau fort, un mouvement fort, si les membres ne sont pas renforcés, si les capacités des membres ne sont pas renforcéesʺ, selon elle. Cela passe par la base, avoir des producteurs à la base pour arriver à ce mouvement agroécologique, a défendu Tabara Ndiaye.

Auteur: Max Euclide KANFANY Seneweb Ziguinchor
Publié le: Lundi 15 Septembre 2025

Commentaires (1)

  • image
    Bathie il y a 2 jours

    Il faut porter votre voix haut! Ce ministre de l'agriculture n'a d'yeux que pour agrobusiness !

Participer à la Discussion