« La valse d’un pèlerin à la Mecque » : un souffle nouveau pour le roman africain
Avec la parution de La valse d’un pèlerin à la Mecque, le Professeur Arona Coumba Ndoffène DIOUF offre au public sénégalais une œuvre qui allie profondeur spirituelle, richesse historique et saveur anecdotique. Comme l’écrivait Paul Klee, « L’art ne reproduit pas le visible, mais le rend visible » et c’est exactement ce que réalise l’auteur en donnant à voir l’expérience du Hajj dans toute sa dimension humaine et universelle.
Le roman représente une avancée remarquable dans le paysage littéraire sénégalais voire international. L'œuvre se distingue par son approche narrative innovante, transcendant les classifications littéraires conventionnelles pour créer une nouvelle catégorie de romans. Jusqu’ici, la littérature distinguait le vrai à travers le roman réaliste qui tente de reproduire le réel et l’autobiographie où l’auteur mêle sa propre histoire et la fiction.
Le Pr Arona Coumba Ndoffene DIOUF invente une troisième voie, celle du « roman réel», du « roman vrai », pour ne pas dire « du roman du vrai ». Il aura réussi une œuvre pionnière où, selon la vision de Sony Labou TANSI, l’artiste africain devient celui qui « tient la lampe face à l’ombre », éclairant avec courage et lucidité les dimensions souvent invisibles du sacré.
Dans son livre, Il n’invente pas. Il part d’un voyage effectif, celui de Malick SONKO et de ses compagnons qui ont effectué le Hajj en même temps que lui et le raconte avec les outils les plus élaborés de la littérature sans jamais altérer la vérité des faits. Ainsi, il crée une concordance inédite entre la fiction narrative et la vérité des événements. C’était un pari artistique risqué mais aujourd’hui réussi. « Le beau en Afrique n’est pas dissocié du juste, du vrai, du nécessaire ». Ici, la littérature devient un acte de vérité et de transmission, disait Léopold Sédar Senghor, une citation qui résonne parfaitement avec cette œuvre où l’esthétique littéraire sert une quête de vérité et de sens.
Ce qui rend ce récit si original, c’est la façon dont l’auteur nous prend par la main pour nous faire vivre une aventure à la fois intime et universelle. On ne lit pas ce livre, on le vit. Les paysages de La Mecque se dessinent sous nos yeux, les doutes et les espoirs des pèlerins deviennent les nôtres. L’auteur, tel un artisan à l’écoute de la matière qu’il sculpte, ne cherche pas à enjoliver le réel. Il l’écoute, le respecte, et lui donne simplement une voix plus vibrante, plus sincère, simplement en nous faisant marcher aux côtés de Malick SONKO, partageant ses questions, ses surprises, son émerveillement.
Et, ce qui rend ce récit universel, c’est que son histoire pourrait être celle de tous les autres pèlerins. Le livre retrace les rites sacrés du Hajj, rappelle l’histoire millénaire de la Kaaba et éclaire les enjeux contemporains de La Mecque. Mais il s’illustre aussi par un ton parfois amusant, fait de scènes cocasses, de personnages hauts en couleur et de situations où l’humain reprend toute sa place.
« La valse d’un pèlerin à la Mecque » est plus qu’un livre : c’est une rencontre. On y entre comme dans un voyage, aux côtés d’un conteur qui fait rire, réfléchir et toucher du doigt l’essentiel. À travers anecdotes savoureuses et regards lucides, l’auteur, à la fois scientifique, écrivain et croyant, nous montre que le pèlerinage n’est pas seulement un rite, mais un chemin vers soi, vers les autres et vers Dieu. Sans jamais juger, il raconte avec humilité et chaleur ce qui fait la beauté de cette quête, mais aussi ses dérives parfois humaines.
Ce livre parle à tous : à ceux qui ont fait le Hajj, à ceux qui rêvent de l’accomplir, comme à ceux qui cherchent simplement une aventure spirituelle authentique.
Ainsi, le livre prouve avec éclat qu’il n’est pas toujours besoin d’inventer pour faire de la grande littérature. En racontant le réel avec respect, sensibilité et art, l’auteur transforme une expérience vécue en une aventure humaine et spirituelle qui touche, enseigne et élève. La force de ce récit tient précisément dans cette alchimie magique : sublimer le vrai sans le trahir, et faire de la simplicité du vécu la source d’une œuvre forte et nécessaire.
Disponible dès maintenant dans les kiosques du Sénégal et sur plusieurs plateformes en ligne, c’est une lecture incontournable pour apprendre, réfléchir… et sourire. Que ce roman vous inspire autant qu’il m’a honoré de faire partie de son récit.
Malick SONKO
Analyste littéraire
Acteur du récit
Commentaires (19)
Wow qui a fait ce texte ?
Quel est le prix du livre ? 10.000 francs CFA ? 13.000 francs CFA ?
La vadrouille d'un mécréant à la Mecque !
Moi c'est le terme VALSE qui me dérange. On ne part pas à la Mecque pour danser.
ce diouf est un vrai plaisantin
Pour moi le roman est très intéressant et créatif
Pauvre pays où on ne glorifie que les littéraires portant des titres pompeux de Dr , Pr et Agrégé ! Bon Dieu, nous somme dans une période de savoir scientifique qui évolue à vitesse V et on nous parle de littérature pourrie dans un pays où même les étudiants en lettres ne savent pas lire
À celui qui parle de pauvre pays où on glorifie les littéraires. Une nation est un tout et il oublie ou ignore que le professeur Diouf est un scientifique qui a produit beaucoup d'œuvres scientifiques. La critique est facile.
Valse ne veut pas dire danser dans le contexte sa veut faire des tours c’est que le cas à la Mecque et à medine y’a beaucoup d’aller retour autour de la Kaaba et des lieux de culte du prophète psl a visiter pour la bénédiction des pèlerins le souhait de tout musulman
Un roman três intérréssant et instructif ça montre le vécu du pélérin au lieu saint de l’islam
Bon courage professeur Arona Coumba Ndoffène
"avancée remarquable dans le paysage littéraire sénégalais voire international" Woooow ! quelle prétention ! c'est donc le roman du siècle?
celui que tout le monde attendait impatiemment ??
C'est ce disciple de Macky qui ecrit "un vrai roman"!! Il invente une "nouvelle voix" qui ne rentre pas dans la classification du roman! Quelle pretentieux ce plaisantin! Un texte d'autoglorification ecrit par Arona himself qui se (re)cherche une.nouvelle virginité autour de la Mecque !
Seneweb vous avez bien fait de supprimer mon commentaire. Ce livre est ecrit par un grand traitre qui veut distraire le peuple
La vadrouille d'un mécréant à la Mecque.
Boursine hahaha. Laissez moi rire.
Magnifique texte Malick , le choix judicieux des mots et ka pertinence dans le propos. ce livre est vrai !!!!!
Sonko génération du concret
Je pense que c'est lui qui a écrit ce texte
Le monde va en couilles décidément
Quand on a habitué les gens aux mensonges... quoi qu on puisse dire tu seras considéré comme un menteur....si ce monsieur pouvait changer d ethnie ce serait super...tu es une honte pour toute la race serere....des politiciens d origine sérère il yen a eu pleins et aucun n a récolté ce niveau d indignité abjecte...
Ce mondieur Ndofféne est un grand intellectuel que j'ai découvert dans ses multiples podcasts et autres interviews de hauts niveaux.Pour ceux qui le connaissent mal je vous renvoie à ces interactions avec les journalistes sur les questions de développements et autres problêmes sociaux.
C'est bien ! Mais moi je vois le " printemps à mes pieds" ! C'est pour dire que si Aujourd'hui des sénégalais parlent de l'islam c'est qu'il y'a bien eu des précurseurs tels Almamy Abdoul khadre Kane , Thierno Souleymane Baal et surtout Cheikh Ahmadou Bamba ! De l'école primaire à la terminale il n'y a aucun livre d'histoire où on parle de ces héros de l' Islam ! Il est temps que les intellectuels sénégalais et du monde entier se mettent à l'œuvre pour la fierté de " l'homme noir" ! Aucun poète au monde ne peut rivaliser avec Serigne Touba ! De la géométrie de ses poèmes, au rythme, de la forme et du sens profond et spirituel des mots.. il n'a nul égal sur cette terre !
Dieureudieuf Serigne Touba ! Sant Serigne Touba rek !
Trop vide de sens .Valse c'est un type de danse comment allier valser et hadj ou mecque cest Trop nul,nain et negatif comme article.....
Comment a-t-il inventé une 3ème voie dans la littérature ? C'est trop pompeux ça.
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