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Langues nationales: Le Soninké cité en modèle par le directeur de l’Alphabétisation

Auteur: Ousmane Dicko

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Langues nationales: Le Soninké cité en modèle par le directeur de l’Alphabétisation

Langues nationales: Le Soninké cité en modèle par le directeur de l’Alphabétisation, Aliou Fall

La deuxième édition de la Journée internationale de la langue Soninké a été célébrée, ce jeudi 25 septembre. Une occasion pour le directeur de l’Alphabétisation et des Langues nationales, Aliou Fall de saluer la dynamique de la communauté Soninké, qu’il qualifie de modèle pour la promotion des langues nationales au Sénégal.

«Nous commençons par féliciter la communauté Soninké qui est la deuxième langue africaine, après le Swahili, à avoir sa propre journée internationale», a-t-il déclaré.

Pour lui, cette journée représente un moment de célébration de la langue maternelle et de nos langues nationales.

Aliou Fall a, cependant, tenu à préciser les rôles institutionnels en matière de promotion linguistique. Si son service s’occupe de l’alphabétisation, l’intégration des langues nationales dans le système éducatif formel relève de la direction de l’Enseignement élémentaire, dans le cadre du Modèle harmonisé de l’enseignement bilingue au Sénégal. Il a rappelé que le ministère de l’Éducation est actuellement engagé dans un processus d’intégration de six langues codifiées, parmi lesquelles figure le Soninké.

Le Directeur de l’alphabétisation et des langues nationales a également profité de l’événement pour revenir sur une distinction récemment obtenue à savoir le Prix UNESCO-Roi Sejong, décerné le 8 septembre dernier à sa Direction.

Le prix a été attribué à un programme innovant d’alphabétisation dédié aux non-voyants, une initiative saluée pour sa portée sociale et son approche inclusive.

Aliou Fall a aussi réaffirmé l’ambition du Sénégal de renforcer la place des langues nationales dans l’espace public et éducatif.

Auteur: Ousmane Dicko
Publié le: Jeudi 25 Septembre 2025

Commentaires (11)

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    Hé! il y a 5 heures

    Toutes nos langues nationales, en plus de ne pas être codifiées (ou en tout cas très très peu), sont larguées par les avancées notamment scientifiques. Les introduire à l'école est une immense perte de temps. Tendez juste l'oreille en écoutant les gens s'exprimer en Wolof (dialecte le plus parlé) dans les médias, et vous verrez le nombre de mots d'autres langues utilisés. Pas parce que les émetteurs ignorent leurs équivalents en Wolof, mais parce que ces synonymes n'existent pas dans nos langues nationales. Nos n'avons pas de problème avec elles, puisqu'elles sont utilisées tous les jours. Alors, quel est l'objectif visé de les introduire dans le système éducatif ?

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    Senegal il y a 4 heures

    Ces langues qui n’ont pas d’alphabet ne servent à rien Apart nous diviser. Wolof est la langue qu’on a adopté pour nous unir au Senegal. Je l’opte même si je parle deux autres langues.

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    Babs il y a 4 heures

    Soninké n’est pas sénégalais c’est mauritanien boulén niou yab

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    Ouvrezvoscervelles il y a 4 heures

    Franchement, je ne comprends pas , nous sommes dans quel monde , le soninké est une langue qui date plus de 14000 ans allez vous ressourcez.
    Le Sénégal appartient à tous les sénégalais point barre.
    Toutes les langues valent .

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    Africanophone il y a 3 heures

    La Grande Bretagne et la France sont pareil mais la langue Anglaise est sans doute mil fois plus utile que la langue française c'est pourquoi il faut choisir l'Anglais sur le français comme langue officielle à côté du Wolof,
    pas parce qu'on aime l'Angleterre ou les États-Unis mais parce que la langue Anglaise est devenue universelle, dans tous les pays du monde l'anglais si ce n'est pas la langue officielle du pays donc est étudié comme la première langue étrangère après la langue du pays.
    Donc au lieu de perdre le temps d'apprendre le français comme langue officielle après l'anglais comme première langue étrangère supprimons le français, pourquoi fatiguons nous à apprendre une langue inutile et impopulaire, faisons comme tous les pays Asiatiques, Européens etc...
    Apprenons nos propres langues nationales, remplaçons le français par le Wolof puisque c'est la langue la plus parlée et plus comprise dans notre pays et après une seule langue européenne comme l'anglais est la plus utile plus universelle plus facile plus répandu plus populaire etc... que le français même en France à partir du lycée l'anglais est obligatoire et aussi même en France pour beaucoup de boulots il faut absolument maîtriser l'anglais,
    donc c'est logique qu'on laisse le français au profit de l'anglais, après nos chères langues comme tous les pays du monde.
    L'anglais est la langue la plus utilisée dans tous les domaines, notamment les affaires, la science, le commerce, le tourisme, la recherche, la technologie, les médias, les communications internationales etc... est étudiée comme la première langue étrangère dans tous les pays du monde y compris ceux qui ont des relations tendues avec les pays anglo-saxons comme États-Unis ou l'Angleterre. Surtout quand on voyage dans le monde qu'on va réellement connaître l'importance de l'anglais sur le français
    Il est également important de ne pas négliger l'importance des langues maternelles. Apprendre sa langue maternelle est essentiel pour le développement personnel et culturel, et peut même faciliter l'apprentissage d'autres langues.
    Renforçons nos langues nationales, l’anglais, la technologie et les sciences au lieu de perdre du temps avec la langue française qui ne cesse de perdre de l’influence, le Sénégal ferait mieux de se mettre à la marche du monde. La maitrise de l’anglais par des autorités françaises, à commencer par le président, devait nous interpeller. Des manifestations se tiennent au cœur de Paris (au palais des congrès, aux différents parcs des expositions, Station F etc............. avec l’anglais comme langue de travail. Pendant ce temps, nos autorités, au plus haut sommet, continuent de porter des casques de traduction dans toutes les rencontres internationales. Les horizons de nos diplômés sont limités, la recherche plombée faute d’un niveau acceptable en anglais.

    Le moment est venu d’arrêter cette langue et de renforcer l’anglais, les sciences et la technologie. Mais cela demande à la fois une vision et du courage. Il faut se donner un délai pour supprimer cette langue dépassée.
    Il faudra du courage pour faire face aux oppositions qui ne manqueront pas avec les Senghoriens, Senghoristes et les esclaves du salon.Le Vietnam le Laos le Cambodge l'ont retiré depuis les années cinquante le Rwanda l'a fait il y'a une vingtaine d'année l'Algérie vient de le faire il y'a deux ans le Maroc est en train de se préparer.


    Zurich va arrêter d’enseigner le français dans les écoles primaires

    Zurich est le dernier canton suisse germanophone à remettre en question la politique suisse d’enseignement du français dès les premières années de scolarité. Cette semaine, son conseil cantonal a voté la suppression des cours précoces de français, rejoignant ainsi Appenzell Rhodes-Extérieures, qui avait pris une décision similaire plus tôt cette année. Des propositions visant à repousser l’enseignement du français au secondaire sont également en discussion dans d’autres cantons germanophones, notamment Saint-Gall, Thurgovie et même le canton bilingue de Berne.

    La Suisse compte trois principales langues nationales : l’allemand, le français et l’italien. Toutefois, seule une minorité de Suisses maîtrisent plus d’une langue nationale. De plus en plus, les jeunes privilégient l’anglais comme deuxième langue plutôt qu’une autre nationale.
    En Suisse romande, cette décision est perçue comme une gifle. Beaucoup sont particulièrement irrités que Zurich conserve l’anglais précoce tout en supprimant le français précoce. Mais peu sont surpris. En Suisse romande, l’allemand est bien ancré dès l’école primaire, même si les résultats restent mitigés : peu deviennent vraiment bilingues, car beaucoup n’utilisent jamais ce qu’ils ont appris à l’école.


    L’anglais est désormais la langue la plus parlée parmi les jeunes Belges

    L’anglais est devenu la langue la plus parlée par les jeunes (âgés de 15 à 34 ans) en Belgique. En 2024, il a dépassé les deux langues officielles du pays.

    Un peu plus de six personnes sur dix (60,5 %) en Belgique âgées de 15 à 34 ans déclarent avoir une « bonne à très bonne connaissance » de l’anglais, contre 57,1 % pour le néerlandais et 56,3 % pour le français.

    Le Canada c'est dix provinces et trois territoires,
    seulement une province le Québec parle le français.
    Le reste c'est à dire 9 provinces et 3 territoires parlent l'Anglais.

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    Senegal il y a 3 heures

    Soninké c malien et gambien

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    Xam xam xamlé il y a 2 heures

    Pour votre gouverne le soninké est une langue internationale que l on retrouve au Sénégal, au Mali ,en Mauritanie ,en Gambie et en Guinée Bissau.

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    thiey les wolofs il y a 2 heures

    Après s'entre pris aux Foulbés en le traitant de nedo ko bandum , pour la simple raison qu'ils refusent d'être wolofisés , les voilà qui s'en prennent au brave et noble peuple soninké qui veut préserver sa langue et sa culture . Depuis quelques jours que n'a t on pas lit sur les médias et réseaux comme bêtises à l'encontre de ce peuple pacifique, travailleur et entrepreneur ?Alors que le Sénégal compte près de 1.000.000 de soninkés , certains wolofs , dont eux mêmes d'origine soninké comme des Cissé, Kébé, Doucouré, Dramé, Tambadou , Sylla, Sakho, Touré ,etc. , refusent d'admettre leur "sénégalité". Maintenant , il est clair que pour les wolofs qui disent qu'il n'y a pas de problème ethnique , cest juste dans leur entendement que tout le monde doit parler wolof et s'assimiler à eux . Ah les pauvres, s'ils savaient à tel point , les SONINKES , fondateurs de l'EMPIRE du OUAGADOU (GHANA) ne les considèrent même pas . Allez circulez , les SONINKES vous disent MERDE

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    Soninké Lemu il y a 2 heures

    Fier d'être Soninké.

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    et pourtant il y a 1 heure

    Voilà comment un pays que l'on accuse de "racisme" a fêté la journée internationale de la langue SONINKE: Le ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. El Houssein Ould Meddou, a supervisé, jeudi, dans les locaux de la Région de Nouakchott, la célébration de la deuxième édition de la Journée internationale de la langue sooninké (JILSo), proclamée par l’UNESCO en vertu de la déclaration N°42C61.

    La journée organisée par l’Association mauritanienne pour la promotion de la langue et de la culture sooninké (AMPLCS), en partenariat avec le ministère de la Culture et l’UNESCO, est célébrée, cette année, sous le thème « l’impact des technologies numériques sur la préservation et la promotion de la langue sooninké ».

    Dans son discours d’ouverture le ministre de la Culture a exprimé sa satisfaction de prendre part à la commémoration de la deuxième année de la proclamation, par L’UNESCO, d’une journée internationale de la langue et la culture Sooninké, affirmant que cette journée constitue une opportunité de mettre en valeur la richesse, la diversité et le rayonnement de cette langue.

    Il a ajouté que cette reconnaissance internationale représente une valorisation du patrimoine national et de l’identité culturelle, authentique et enracinée, qui s’étend à plusieurs pays, illustrant ainsi sa vitalité.

    Le ministre a également indiqué que son Département œuvre, conformément aux orientations de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à la promotion et à la consolidation des langues nationales.

    Il a rappelé à cet égard les acquis enregistrés au cours des dernières années dans le domaine du développement des langues nationales, qui constituent un facteur essentiel de renforcement de l’unité nationale et de la cohésion sociale.

    Pour sa part, le président de l’AMPLCS, Aly Boubou Gandéga, a rappelé que le sooninké, demeure l’un des vecteurs essentiels du patrimoine historique et culturel des peuples d’Afrique de l’Ouest, soulignant qu’en dépit de la dispersion des communautés sooninko à travers le monde la langue a conservé toute sa vitalité, grâce notamment aux efforts des associations et à l’engagement constant de la diaspora.

    M. Gandéga a rappelé que le sooninké est une langue nationale en Mauritanie, reconnue langue officielle au Mali, et largement parlée en Gambie, au Sénégal, en Guinée-Bissau, en Guinée-Conakry ainsi qu’au sein de la diaspora installée en Afrique centrale, en Afrique de l’Est et ailleurs.

    Cependant, poursuit-il, le combat pour l’écriture et l’enseignement de la langue sooninké reste un défi majeur, appelant à intensifier les initiatives pour renforcer sa transmission et son enracinement.

    Il a également salué la décision du gouvernement mauritanien d’introduire le sooninké, aux côtés du pulaar et du wolof, dans une phase expérimentale de l’enseignement dès l’année scolaire 2024-2025, initiative qu’il a qualifiée de «pas décisif vers la reconnaissance et la valorisation des langues nationales ».

    En marge de la journée, plusieurs activités sont prévues, à savoir l’organisation, quatre jours durant, de stands d’exposition, de conférences sur la langue Sooninké et le rôle des femmes dans la sauvegarde de cette dernière, de soirées artistiques, et de concours axés sur la culture et la poésie Sooninkés.

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    gasbakel il y a 1 heure

    Bonjour tout le monde,
    C'est une très bonne initiative d’intégrer nos langues nationales dans les écoles. Comme vous savez, aucun pays ne s'est développé avec la langue d'autrui.
    Sauf erreur, il n'y a qu'en Afrique que tu peux voir un pays qui essaye de se développer avec la langue d'autrui.
    Question:
    Où est parlé le Soninké (Sarakholé) au Sénégal.
    Réponse:
    Le soninké (Sarakholé) est parlé majoritairement dans le Gajaga (Département de Bakel-Région de Tamba-counda), dans le boundu (Département de Goudiry-Région de Tambacounda), Dans le fouta (Département de Kanel-Région de Matam) ...

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