Dans un deuxième temps, de raccorder la section une (1) et trois (3) par une section deux (Vdn2 ; 50 milliards CFA de la Banque islamique de développement et 10 milliards de surcouts supportés par le budget de l’État du Sénégal) allant du Cices (Foire) à Malibu, passant par Diamalaye et Cambérène. Puis, une quatrième section qui va prochainement relier Tivaouane Peulh au pôle économique de Diamniadio via Lac Rose. Et enfin, une autoroute côtière devant relier Dakar à Saint-Louis via Tivaouane. Cependant, le tracé initial du projet Vdn3 qui prévoyait d’épargner aussi bien les dunes de sable que la presque centenaire bande des filaos, est finalement changé pour plusieurs raisons essentiellement liées au coût et au nombre significatif de populations impactées à déplacer, indemniser et reloger. Les autorités ont dû ainsi procéder à un arbitrage et naturellement la balance a penché vers l’option la moins couteuse certes, mais de loin la plus risquée, c’est-à-dire : modifier le tracé initial. C’est le début d’un désastre écologique à nul autre pareil dont les conséquences sur l’écosystème du littoral nord commencent déjà à se faire sentir, dix ans après le début des travaux de réalisation de cette infrastructure. Plus de 8620 filaos avaient déjà été abattus le long du nouveau tracé avant qu’une déforestation complète de 150 hectares de filaos ne s’ensuive (826 hectares sont également en sursis entre Malika et Tivaouane Peulh), au profit de spéculateurs fonciers.Pour saisir les contours de ce changement du tracé initial qui est à l’origine de tous maux que subit le littoral nord, Seneweb s’est rapproché de l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) qui assure la maîtrise d’ouvrage du projet Vdn (prolongement 2, 3, 4 et autoroute côtière). Malgré un agenda surbooké, le jeudi 30 mai 2024, Serge Diatta, Chef du projet de l’Ageroute, nous trouve un créneau entre deux réunions. Revenant sur la genèse des deux projets phares de l’ancien régime, l’ingénieur confie :
Commentaires (0)
Participer à la Discussion