Alioune Dione : « Le Sénégal doit rompre avec une économie d’assistance et s’orienter résolument vers une économie de contribution »
Face aux défis persistants de l’inclusion économique et de la lutte contre la précarité, Alioune Dione, ministre de la Microfinance, de l'Économie Sociale et Solidaire, a plaidé pour un changement profond de modèle. Pour lui, le Sénégal doit rompre avec une économie d’assistance et s’orienter résolument vers une économie de contribution, où chaque citoyen joue un rôle actif dans la création de richesse.
« Nous voulons une économie de contribution, pas une économie d’assistanat », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de valoriser l’effort, l’initiative individuelle et l’engagement collectif. Selon lui, le développement durable ne peut être atteint que si les populations sont considérées comme des acteurs économiques à part entière, et non de simples bénéficiaires de politiques publiques.
Alioune Dione estime que les mécanismes actuels de financement, bien que pertinents dans leur intention, restent insuffisants et parfois mal adaptés aux réalités locales. Il déplore notamment la lenteur des procédures, la complexité administrative et le manque d’accompagnement technique qui freinent les porteurs de projets, en particulier les jeunes et les femmes.
Dans son intervention, il a également souligné l’importance de l’économie sociale et solidaire ainsi que le rôle stratégique des coopératives, qu’il considère comme un levier puissant d’autonomisation. À ses yeux, ces structures doivent être davantage soutenues, encadrées et financées si l’on veut bâtir une économie plus équitable et plus résiliente.
Pour Alioune Dione, il devient donc urgent de réorienter les politiques publiques vers un modèle fondé sur la responsabilité, la productivité et la participation communautaire. Il appelle enfin les autorités à créer un environnement favorable à l’entrepreneuriat local, en simplifiant les démarches, en renforçant l’accès au crédit et en valorisant les initiatives citoyennes. « Le développement ne viendra pas exclusivement de l’État. Il viendra de la contribution de chaque Sénégalais à l’effort collectif », a-t-il conclu.
Commentaires (6)
Belle vision .Rompre avec les anciennes méthodes qui n'ont pas de résultats et adopter de nouvelles
QUEL VRAI IMBÉCILE DÉBILE CE MINISTRE PETIT BANQUIER DE PASTEF
Ce gars est une vraie tête vide. Indigne d'être ministre !
Un ministre surtout farfelu
C la veritè c les citoyens qui promote l,economie
Niit daay yarou pourquoi les insultes il es bien
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