Au secteur privé national qui a fustigé ce lundi, lors des assises de l’entreprise, son «exclusion» du capital de la société de gestion de l’aéroport international Blaise Diagne, le Premier ministre a expliqué les contours de cette affaire.
«Le privé national demande des parts dans l’aéroport. Le président Macky Sall a trouvé en arrivant, un aéroport qui est déjà vendu à Daport. Une société dont les propriétaires sont inconnus», a expliqué Mohamed Boun Abdallah Dionne, qui pointe clairement du doigt, la responsabilité du régime libéral dans cette affaire calamiteuse. «Je ne veux pas de Dapport car je ne sais pas qui est derrière», avait précisé le Président de la République, non sans souligner que «pour que le business continue, il faut que Fraport, en son nom propre, dans son identité entière, vienne au Sénégal et soit son interlocuteur». Condition à laquelle l’entreprise s’est finalement pliée, puisqu’«au terme des négociations, Fraport a eu 51% des actions de Fraport Sénégal, société nouvelle créée par Daport dont les 49% des actions étant portés par l’Etat du Sénégal». Et pour répondre au privé national, le chef du gouvernement de leur indiquer que «Ces 49% de l’Etat, plus tard, le secteur privé pourrait en garder une partie». Mais en attendant, leur signale-t-il, la dette de 50 milliards FCFA de Sénégal Airlines, l’Etat va l’adosser à la redevance de concession qui viendra des 49% de l’Etat du Sénégal au niveau de Fraport Sénégal. « Tout est transparent», souligne-t-il.
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