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« L’économie à la portée du grand public » : Le Professeur Amath Ndiaye simplifie les débats economiques

Auteur: Bernadette Seynabou Faye

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« L’économie à la portée du grand public » : Le Professeur Amath Ndiaye simplifie les débats economiques

 Le Professeur Amath Ndiaye, enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a présenté et dédicacé son nouvel ouvrage, « L’économie à la portée du grand public. Comprendre l’économie ». La cérémonie s’est déroulée ce samedi 22 novembre 2025, sur le parvis de la bibliothèque de l’UCAD.

Ce livre a pour objectif principal de rendre les concepts économiques complexes accessibles au plus grand nombre afin d’éclairer et d’enrichir les débats publics.

Le Professeur Ndiaye a insisté sur l'importance de son initiative dans le contexte actuel : « Dans un monde où l'information est omniprésente, prendre le temps de se rassembler pour parler de savoir, d'économie et de transmission est un acte de courage et d'engagement et c’est dans ce contexte que j'ai écrit ce livre : 'L'économie à la porte du grand public' », a-t-il expliqué.

Il a souligné la nécessité d’une compréhension partagée pour le développement national : « Il est essentiel que les Sénégalais comprennent les mécanismes économiques de base pour avancer ensemble dans le développement du pays ».

L’ouvrage aborde de manière simple et claire des thèmes fondamentaux de l’économie, notamment :

 Le Produit Intérieur Brut (PIB)

 Le Produit National Brut (PNB)

 L'Investissement Direct Étranger (IDE)

 Le Commerce international

 Le rôle du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale.

L’économiste a précisé que ces concepts ont été « élaborés de manière simple et claire, avec des chiffres et des données à l'appui, pour que les lecteurs puissent comprendre les enjeux économiques du pays ».

Le Pr Ndiaye a rappelé avec force que l'économie n'est pas une discipline élitiste. « L'économie ne doit pas être un langage réservé aux experts. Elle parle de nous, de nos choix, de nos difficultés, de nos aspirations », a-t-il affirmé.

Il voit son livre comme un outil essentiel pour la « convergence des esprits », ajoutant : « Si les Sénégalais comprennent les mêmes concepts économiques, ils pourront avancer ensemble et prendre des décisions éclairées pour l'avenir du pays. 

Le livre s'adresse autant aux étudiants et aux décideurs qu'aux journalistes et à « tous ceux qui veulent comprendre l'économie du Sénégal ». L’ouvrage vise à « aider à éclairer les débats publics et à promouvoir une meilleure compréhension de l'économie au Sénégal ».

Des collègues, la famille et des étudiants, présents à la cérémonie, ont chaleureusement félicité l’auteur pour la qualité de l’ouvrage, saluant sa rigueur et sa passion pour l’enseignement.

Auteur: Bernadette Seynabou Faye
Publié le: Dimanche 23 Novembre 2025

Commentaires (6)

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    Doomu Rewmi il y a 4 heures

    Excellente initiative ! L'indigence des débats autour des questions économiques au Sénégal est terrifiante.
    La presse ne joue pas son rôle, non plus. Aujourd'hui, par exemple, les grandes orientations pour le budget 2026 devrait donner lieu à des analyses et débats approfondis, incluant des universitaires, politiques et représentants de la société civile pour informer les citoyens.
    Mais, tous les plateaux sont consacrés à la politique politicienne, comme d'habitude.

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    Lamine Cissé il y a 3 heures

    Le niveau de réflexion de certains de nos ''grands intellectuels'' est tout simplement affligeant.

    Voici ce qu'écrit ce monsieur qu'on présente comme un professeur d'économie: ''Et de donner un exemple qu’il dit parlant : « la part du Sénégal dans les revenus pétroliers, souvent réduite dans les débats publics à un simple pourcentage de participation (18 %) ». Il corrige d’ailleurs que « le Sénégal gagne bien plus que 18 % », notamment à travers la valeur ajoutée, les salaires, les impôts, et tout ce qui relève du contenu local.''

    En d'autres termes, nous devrions nous estimer heureux de nous voir concéder 18% (oui, 18% s'il vous plait) de nos propres ressources sous prétexte que des salaires seraient payés à des compatriotes et que les compagnies pétrolières ont engagé des dépenses énormes (qu'on sait de toutes les façons surfacturées. Ce qui est de bonne guerre et ne peut étonner ou être nié que par certains intellectuels africains naïfs et béats d'admiration devant ''l'intelligence des blancs''.).

    OR, LES SALAIRES SONT LA COMPENSATION D'UN TRAVAIL EFFECTUÉ. ILS SONT DE TOUTES LES FAÇONS DUS A TOUT CELUI QUI VEND SA FORCE DE TRAVAIL PHYSIQUE OU INTELLECTUELLE. POURQUOI DEVONS-NOUS REMERCIER UNE SOCIÉTÉ POUR AVOIR PAYÉ LES SALAIRES DE SES EMPLOYÉS QU'ILS SOIENT NATIONAUX SÉNÉGALAIS OU ÉTRANGERS?

    En quoi cela doit-il être compté comme un bénéfice pour l’État du moment où, de toutes les façons, la société devra en passer par là puisque le travail ne peut être effectué faute de travailleurs. A moins qu'on veuille nous dire qu'il faut remercier la société d'accepter de prendre des Sénégalais au lieu d'employer des étrangers à leur place. C'est incroyable les choses stupides qu'on entend. Quel cadeau nous fait-on en acceptant d'engager et de payer des travailleurs qui font simplement leur boulot et sont payés pour cela comme il se doit?

    Par ailleurs, les ressources minières (uranium, or, pétrole, lithium…) de nos pays sont non renouvelables. Une fois extraites, elles disparaissent pour toujours. Or, 18 % ne reflète souvent ni la rareté, ni la valeur stratégique, ni le risque environnemental, ni l’impact social de l’exploitation de ces richesses.

    Des pays comme le Botswana, la Namibie, l’Arabie Saoudite ou la Norvège exigent beaucoup plus, soit par une participation majoritaire, des royalties élevées ou un contrôle total de la commercialisation. Pourquoi pas nous?
    Accepter 18 % revient à sous-évaluer les richesses naturelles de notre pays.

    Quant aux taxes et royalties, elles sont souvent minimisées par l’optimisation fiscale. Les multinationales minières sont connues pour sous-facturer les exportations et sur-facturer les dépenses (facturation interne au groupe). Elles procèdent par ailleurs au transfert des bénéfices hors du pays, à la déduction agressive des coûts et recourent aux paradis fiscaux pour camoufler le tout.

    En conséquence les taxes et impôts annoncés ne se matérialisent parfois jamais réellement dans le budget national. Ce qui signifie que l’État peut toucher très peu, même avec des « taxes élevées », si l’entreprise manipule sa comptabilité.

    Il faut ajouter à tout cela le fait que les impacts environnementaux et sanitaires coûtent souvent plus que les revenus reçus. Or, ces ces coûts sont souvent assumés par l’État, les communautés locales et les générations futures. Si on comptabilisait correctement les dégâts environnementaux, 18 % ne couvrirait souvent même pas les coûts d'assainissement.

    Notons aussi que la faible participation signifie aussi un faible contrôle. Avec seulement 18 % de participation, l’État ne décide de rien, ne contrôle pas les coûts, n’a pas accès à toute l’information et ne peut pas auditer correctement la production réelle. Or le volume déclaré influence directement les royalties, les taxes et les bénéfices. Cela donne à ces sociétés prédatrices toute la marge de manœuvre pour minimiser la quantité réellement produite.

    Enfin, LA PLUPART DES PAYS DU MONDE, POUR NE PAS DIRE TOUS, EN DEHORS DE CEUX D'AFRIQUE OBTIENNENT BEAUCOUP, BEAUCOUP PLUS. POURQUOI PAS NOUS?

    18 % n’est pas une fatalité: des pays mieux organisés et plus fermes -y compris en Afrique) obtiennent beaucoup plus. Par exemple, 50 % pour le Botswana (Diamants), 51 % ou plus pour la Norvège (Pétrole), 60 % dans certaines mines d’Afrique australe, 100 % dans certains États du Golfe.

    Donc, dire, comme le fait le Professeur Ndiaye que 18 % est normal est faux : d’autres États obtiennent davantage en négociant mieux. NOUS ¨POURRONS MIEUX NÉGOCIER ET OBTENIR PLUS, BEAUCOUP PLUS.

    Chaque fois que je lis le Professeur Ndiaye, j'ai l'impression d'avoir affaire au ''Sarzan'' de Birago Diop qui voit dans tout ce que font les membres de sa communauté, ''des manières de sauvage''. Pour lui, les Africains n'ont jamais rien compris et ne comprendront jamais rien à rien. Quand ils se disent trompés, floués, roulés dans la boue, c'est parce qu'ils ne comprennent rien aux arcanes de l'économe. SOUS LA PLUME DE MONSIEUR NDIAYE, NOUS AFRICAINS AVONS TOUJOURS TORT ET INVARIABLEMENT ET LES BLANCS CONTRE QUI IL NE TROUVE RIEN, JAMAIS ABSOLUMENT RIEN A REDIRE, ONT TOUJOURS RAISON PARCE QU'ILS ONT LA SCIENCE ET LA RATIONALITÉ AVEC EUX.

    OR, IL N'EN EST RIEN. CEUX QUI CONTROLENT CES MULTINATIONALES SONT DES ÊTRES FAILLIBLES, FAUX, FOURBES, ROUBLARDS ET MALHONNÊTES COMME ON EN TROUVE CHEZ NOUS AUSSI. ILS RECOURENT SYSTÉMATIQUEMENT A DES ASTUCES DE FILOUS POUR NOUS EXTORQUER NOS RICHESSES. NOUS DEVONS SORTIR DE LA VISION IRÉNIQUE QUE NOUS AVONS DE CES MILIEUX ET EXERCER UNE VIGILANCE DE TOUS LES INSTANTS CAR EN FIN DE COMPTE TOUT CECI NE SE DISTINGUE EN RIEN DES MARCHANDAGES AUXQUELS NOUS NOUS LIVRONS CHAQUE MATIN AU MARCHÉ DE SANDAGA. CHACUN ESSAYE D'EN TIRER LE MAXIMUM DE BÉNÉFICES POUR LUI. D'AILLEURS, C'EST LE CONTRAIRE QUI SERAIT ANORMAL.

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    Damel il y a 1 heure

    Bravo !!!

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    Lucide il y a 55 minutes

    Comme tu sais tout, et que les autres ne savent rien et pire sont des complexés qui s'agenouillent devant les blancs, merci de venir nous exploiter le pétrole et toutes les autres ressources du Sénégal avec......tes mains! Tu as surement plus d'expertise que les autres sénégalais qui y travaillent et tu sauras comment faire gagner à l'Etat beaucoup d'argent et éviter qu'il se fasse .....dribler!! Viens vite way!!!

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    Camenni il y a 3 heures

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    Pas brillant il y a 1 heure

    J’ai suivi une conférence de cet enseignant.
    Je ne sais pas si c’est un professeur ou pas mais il n’est pas très brillant ni captivant

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    Quantbusiness il y a 44 minutes

    Spot on Prof cela dit l'economie a beaucoup change avec la sophistication de l'inofrmation et la technologie. Je me demande si la maitrise des outils de base de l'economie comme les fondamentaux comme les agregats suffit pour mieux comprendre l'economie. Beaucou de concepts et theories economiques sont devenue obsoletes si vous me permettez cette expression. C'est pour cette raison que beaucoup d'experts ont du mal a predire une recession ou le crash des marches financiers. L'inversion des taux d'interest etait un des meilleurs indicateur d'une recession. Ce phenomen a ete observe ici aux US a deux reprises sans recession. Avec l'inference d'une monnaie digital comme les crypto monnaies: bitcoin, stable coin, doge coin ...ect sans la participation des banques centrales et une regulation stricte. Cela peut compliquer les choses. Je ne parle meme des phenomenes d'ordre geopolitique geopolitique. La technologie a completement change cette discipline. Cette discipline sera bientot influencee par l'IA.

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    Quantbusiness il y a 19 minutes

    @ mon frere Lamine Cisse ce prof a parfaitement raison concernant le petrole. Il ne faut pas oublier la sous traitance de certaine cies. Le veritable probleme pour le Senegal est un non maitrise des tansfers de technologie et le manque de moyens financiers qui font que ce partage est tres equitable. Il ne faut pas comparer les Saoudiens ou la Norvege comme modele car les situations sont tres differentes. Les Saoudiens ont beaucoup plus de moyens que le Senegal et des reseves superieurs. Le cout de production du barril du petrole Saoudien est d'environ mois de $ 10. Mieux ils ont beaucoup d'influence sur le prix du petrole avec leur presence sur un Cartel comme l'OPEP. La crise des annees 74 en est un excellent exemple. Bref je prefere me limiter sur cet argument. Votre analyse n'a pas beaucoup de merite. Il faut comparer les contrats petroliers du Senegal a ceux de la Cote d'Ivoire.

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