La question d'une nouvelle privatisation de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos) a été bien accueillie par les travailleurs de ladite société. Selon Samuel Ndour, Secrétaire général du syndicat des travailleurs des industries des corps gras, depuis la disparition de la Suneor, la Sonacos a du mal à se relever par faute de moyens.
"Nous sommes pour la reprivatisation parce que la Sonacos est toujours dans des difficultés depuis la reprise en main du premier repreneur jusqu'à nos jours, il y a certaines de nos usines qui ne marchent pas, faute de moyens financiers. Donc, on pense qu'aujourd'hui, peut-être avec un nouveau repreneur nous pourrons faire marcher toutes nos installations. Parce que, la Sonacos a cinq usines quand même et une direction générale et jusqu'à présent il n'y a que les usines qui réceptionnent les graines d'arachides qui marchent. Mais, la plus grande usine qui est l'usine de Dakar, à Bel Air, ne fonctionne toujours pas. (…)", a-t-il soutenu dans le journal de 12 heures de la Rfm, ce mercredi.
Pour rappel, le Conseil d'administration de la Sonacos avait annoncé dans la presse qu'une nouvelle privatisation de la société est prévue en fin 2018 et début 2019 et qu'un appel d'offre international a été lancé pour trouver un repreneur.
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