Rentrée scolaire 2025 : fournitures, frais, uniformes, les parents sénégalais à bout !
La rentrée scolaire approche à grands pas. Entre frais d’inscription, achat de fournitures scolaires et autres dépenses, certains parents d’élèves ne cachent pas leur inquiétude face à la cherté de la vie.La fin des vacances scolaires suscite une véritable psychose chez certains parents. Les raisons principales incluent l’achat de manuels scolaires, les frais d’inscription, les fournitures scolaires et, dans certains cas, l’achat d’uniformes, dans un contexte de coût de la vie élevé.
Rencontré dans un abribus, un quinquagénaire père de quatre enfants exprime son anxiété : « J’ai quatre enfants, l’un est à l’école primaire, les autres au collège. Je dois tous les inscrire, acheter des fournitures, des cartables et parfois des vêtements. Tout cela s’ajoute à la location et aux factures d’eau et d’électricité. Je me stresse à chaque rentrée scolaire, car c’est très difficile pour moi. Il faut que le gouvernement nous donne un coup de main », martèle-t-il.« Je vous assure que c’est stressant », affirme Betty Diouf, vendeuse en pharmacie et mère de famille.
Elle ajoute : « Je ne peux même pas estimer la somme exacte que je dépense chaque rentrée scolaire. C’est très difficile dans ce contexte de conjoncture économique. Prions juste pour la réussite des enfants pour oublier l’investissement, même si on sait qu’après les études, ce n’est pas facile de trouver du travail au Sénégal. Mais yalla baxna (Dieu est grand). »Venue faire des achats à la friperie de Sham pour réduire ses dépenses de rentrée, une mère de trois enfants, veuve, se montre soucieuse : « Tout est devenu cher ces dernières années. Il est même difficile de nourrir une petite famille. C’est pourquoi, quand la rentrée scolaire approche, ça me stresse. J’ai trois enfants, l’un au collège, les autres au lycée. Ils comptent tous sur moi, car leur père n’est plus. Je me démène pour gérer leurs études avec le peu que je gagne grâce à la vente de poissons », confie-t-elle, morose.
Pour un commerçant de fournitures scolaires, les affaires avancent timidement : « On remercie Dieu. Mais le marché n’est pas encore très animé, les clients viennent en petit nombre. Beaucoup de parents préfèrent attendre la liste complète des fournitures de leurs enfants pour faire leurs achats », explique-t-il. Les interlocuteurs appellent à une amélioration des programmes scolaires et à une régulation du marché pour alléger la charge financière des familles.
Commentaires (7)
cela date de Mathusalem, chaque année les mêmes articles. Si tout le monde paye les impôts et taxes l'Etat pourra à la longue donner des fournitures aux élèves comme ça se faisait dans un passé lointain et freiné par les FMI et Banque mondiale.
il y'a que les gens moins nantis qui te font beaucoup d,enfants et après ils chialent
frais yi dafa meusseu existé ou est le probleme gnak lolene bind rek
Chez nous les hommes préfèrent "investir " sur les femmes et les marabouts ; les femmes sur cérémonies et le cosmétique plutôt que sur les enfants. Pays bizarre !
J'ai remarqué une chose, wa Pastef daniouy bagne kou wakh "deuk bi dafa méti" wala "deuk bi dafa deugueur". Dès que tu prononces cette phrases rek, niou dal sa kaw
porozet page 73
et les ecoles qui attendent decembre pour livrer les tenues pfff straw
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