Grève dans les Universités : La Fenapes appelle au dialogue et à la retenue
La Fédération Nationale des Associations de Parents d’Elèves et Etudiants du Sénégal (Fenapes) a lancé un appel solennel au dialogue face à la montée des tensions dans les universités publiques. Les retards répétés dans le paiement des bourses, principale source de subsistance des étudiants, menacent aujourd’hui la stabilité de l’espace universitaire.
La structure alerte sur une crise qui fragilise les établissements d’enseignement supérieur et exhorte les acteurs à « privilégier la voie du dialogue ». Elle interpelle directement le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation afin de trouver « une issue rapide et heureuse à cette situation », rapporte Le Soleil.
Pour la Fenapes, le retard des bourses est devenu insupportable , rappelant qu’elles constituent « la principale source de vie de l’étudiant ».
Le climat tendu gagne plusieurs campus du pays :
- À Kaolack, les étudiants de l’Université El Hadj Ibrahima Niass réclament depuis deux semaines de meilleures conditions de vie.
- À Kaffrine, la colère a éclaté le 10 novembre avec des manifestations dans les rues.
- À Dakar, les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) observent un mouvement d’humeur pour exiger le paiement de leurs bourses.
- À Saint-Louis, les étudiants ont barré la route nationale pour les mêmes raisons, déplore la Fenapes.
Appel à la Responsabilité
Tout en reconnaissant la légitimité des revendications, la Fenapes invite les étudiants à la modération et au sens des responsabilités.
Son président, Ibrahima Top, insiste. « La retenue et le dialogue doivent primer sur la confrontation. Parents, autorités et étudiants doivent œuvrer ensemble pour préserver la paix et la stabilité dans l’espace universitaire».
Commentaires (3)
les sénégalais payeront trés cher d'avoir mis sonko au pouvoir malgré tout me mal qu'il fait dans le pays .
malgré ses mensonges vous avez fermé les yeux pour l'imposer on vous avez averti que ce mec est une arnaque... le résultat est la et ce n'est que le début.
grawoul
Ceux qui parlent du soi-disant problème des bourses ou du retard des bourses n'ont absolument rien compris. Malheureusement dans notre pays moins on a de connaissance sur un sujet et plus on en parle. Il n'y a aucun retard de bourse. Les étudiants demandent que l'on leur paie des mois ou ils n'étaient pas encore inscrits comme étudiants.
Dans ce pays, chaque fois qu'un étudiant a été assassiné par les forces de l'ordre au lieu de chercher les causes et sanctionner le ou les fautifs, l'Etat a fait des compromissions sur aucune base légale , normale ou logique. C'est dans ce cadre que la bourse est donnée à tout étudiant en master 2 ou il n'y a même pas de sélection car avec le système "Master pour tous" (après "la bourse pour tous") presque tout le monde est pris même ceux qui ont fait 6 ans pour avoir leur licence. Il n' y a pas un autre pays au monde ou cet état de fait existe
Un étudiant sélectionné en octobre, qui s'est inscrit en octobre demande que l'on lui paye des bourses d'avril à octobre car il avait valide sa licence en avril. De ce fait tout le monde s'inscrit. Ceux qui sont en France ou Canada, ceux qui sont dans les écoles de formation privées ou publiques, tout le monde s'inscrit pour bénéficier du rappel des 600.000 F.
Cette fois-ci, l'Etat ne doit pas céder, le directeur des bourses doit être prêt a démissionner si l'Etat cède.
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